Les Voltigeurs rêvent d’une Classique hivernale

Les Voltigeurs rêvent d’une Classique hivernale
Les Voltigeurs de Drummondville rêvent d'accueillir une Classique hivernale telle que celle organisée par les Cataractes de Shawinigan

HOCKEY. Et si la nouvelle patinoire réfrigérée extérieure de Drummondville, qui sera inaugurée ce dimanche, était le théâtre d’un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ)? Cet ambitieux projet n’est pas encore sur la table à dessin, mais il trotte dans la tête des dirigeants des Voltigeurs depuis quelque temps déjà.

Dès que la Ville a annoncé son intention d’aménager une patinoire réfrigérée en plein centre-ville, au coin des rues Lindsay et des Forges, en 2014, les Voltigeurs ont approché les autorités municipales afin de sonder leur intérêt. Le projet a toutefois rapidement été reporté.

«On voulait être les premiers à présenter un match extérieur, a révélé le président des Voltigeurs, Éric Verrier. Dans le cadre des festivités entourant le 200e de Drummondville, on aurait pu profiter d’un budget spécial. Mais comme la construction de la glace réfrigérée a finalement été retardée d’un an, on a décidé de mettre ça de côté. On s’est dit qu’on réfléchirait à la faisabilité et à la rentabilité du projet une fois que la glace deviendrait réalité.»

C’est donc avec cette idée derrière la tête qu’Éric Verrier a assisté à la première Classique hivernale organisée par les Cataractes de Shawinigan, en janvier dernier. L’événement dont la facture s’est élevée à près de 300 000 $ a attiré quelque 13 000 spectateurs aux grandes estrades de Saint-Tite.

«J’ai alors réalisé toute l’ampleur de l’organisation autour d’un tel projet. Ça ne prend pas juste une glace. Il y a aussi toutes les accommodations qui viennent autour pour accueillir les joueurs, les arbitres, les médias et surtout les spectateurs. À Drummondville, on a la glace, mais il faudrait louer des estrades pouvant recevoir de 3000 à 4000 personnes», a-t-il fait valoir.

Avant toute chose, les Voltigeurs évalueront donc les risques financiers d’un tel événement. Si les coûts de location et d’installation de gradins paraissent trop élevés, l’organisation pourrait envisager d’autres lieux déjà desservis par de telles structures, comme l’Autodrome Drummond ou encore le site du Festival du cochon à Sainte-Perpétue. Le défi serait alors d’aménager une patinoire répondant aux critères de la LHJMQ.

«Une fois qu’on aura déterminé les coûts du projet, on va se rasseoir avec la Ville. Il faut d’abord voir s’ils ont toujours la même volonté de s’investir dans un tel projet. Ensuite, il faudra trouver des partenaires prêts à embarquer avec nous. Une chose est sûre : personne ne veut perdre de l’argent dans cette aventure», a conclu Éric Verrier, qui rêve également toujours d’accueillir le tournoi de la Coupe Memorial une fois que le Centre Marcel-Dionne aura été agrandi et rénové.

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