HOCKEY. Ayant vu son stage junior se terminer lors de la défaite des Remparts au dernier tournoi de la Coupe Memorial, l’ex-Voltigeur Jérome Verrier s’estime maintenant mûr pour faire le grand saut dans les rangs professionnels.
Toujours à la recherche d’un premier contrat, le fougueux attaquant de 21 ans a participé au camp de développement des Red Wings de Détroit, le mois dernier, à Traverse City. Ses performances inspirées ont d’ailleurs attiré l’attention de quelques médias du Michigan. L’entraîneur-chef des Griffins de Grand Rapids, Todd Nelson, s’est même dit impressionné par son style de jeu acharné.
«J’ai joué du très bon hockey là-bas. J’ai marqué trois buts, dont deux gagnants en prolongation et en fusillade. Les gens de l’organisation m’ont dit que leurs attentes étaient élevées à mon endroit, mais que je ne les ai pas déçus», a raconté le Drummondvillois, qui est l’invité des Red Wings pour une deuxième année consécutive.
En septembre, Verrier s’envolera à nouveau vers le Midwest américain pour participer aux camps des Red Wings et des Griffins. «J’ai reçu quelques offres cet été, mais j’attends de retourner au camp pour montrer ce que je suis capable de faire.»
Beaudoin doit patienter
Également à la recherche d’un contrat professionnel depuis qu’il a soulevé la Coupe du Président avec l’Océanic, le printemps dernier, Charles-David Beaudoin doit toutefois prendre son mal en patience. Le défenseur drummondvillois de 21 ans a bien quelques offres sur la table, mais il ne veut pas signer un contrat à deux volets. Son but est de jouer dans la Ligue américaine plutôt que la ECHL.
«Je vais devoir prendre une décision très bientôt. Si je ne trouve pas ce que je veux, je vais poursuivre mes études à l’Université du Québec à Trois-Rivières et jouer avec les Patriotes», a expliqué l’ancien capitaine des Voltigeurs lorsque croisé au Centre Marcel-Dionne.
Par ailleurs, Beaudoin a été recruté par les Voltigeurs cet été afin d’effectuer des tâches reliées au marketing, un domaine en lien avec ses études.
Gaudreau y croit
Pour sa part, Frédérick Gaudreau se prépare à vivre sa deuxième saison chez les pros. L’hiver dernier, l’attaquant de 22 ans a fait la navette entre Milwaukee et Cincinnati, les filiales des Predators de Nashville dans la Ligue américaine et la ECHL.
«C’est un autre niveau de hockey. Le jeu est différent. Ce n’est pas facile de se démarquer. J’ai dû faire preuve d’adaptation sur la glace, mais aussi en dehors. Dans le junior, les gars vivent en équipe et l’école occupe une place importante. Chez les pros, c’est un monde d’hommes. Tu vis en appartement et tu es plus laissé à toi-même», a partagé Gaudreau, qui a renoué jeudi avec le préposé à l’équipement Patrick Léonard, avec qui il a soulevé la Coupe Memorial en 2012 à Shawinigan.
En dépit des embûches qui parsèment la vie chez les professionnels, Gaudreau sent qu’il s’approche lentement de son grand rêve : la Ligue nationale de hockey.
«Pour certains, c’est long, mais pour d’autres, ça va vite. Ils sont rappelés dans la LNH quand ils ne s’en attendent pas. Rendu où je suis, je me dis que je suis aussi bien d’y croire», a conclu celui qui a séduit la foule du Centre Marcel-Dionne lors de son court passage à Drummondville en 2013-2014.
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