Deux jeunes hockeyeurs à l’assaut d’Edmonton

Deux jeunes hockeyeurs à l’assaut d’Edmonton
Denis Gauthier pourra voir évoluer son fils au West Edmonton mail

HOCKEY. Les jeunes hockeyeurs Ethan Gauthier et Louis-Félix Charrois prendront bientôt la route d’Edmonton pour participer à l’invitation Brick, un tournoi réunissant les meilleures équipes novices de l’Amérique du Nord.

Alexandre Faucher

 

Les deux Drummondvillois feront partie de l’Ice storm de Montréal, pour l’occasion.

«Ils sont membres des meilleurs joueurs de 10 ans. Quand Ethan a su qu’il avait une chance de participer au tournoi, il est devenu excité. C’est un des bons joueurs nés en 2005. J’ai bien hâte de le voir évoluer là-bas», explique le père d’Ethan et ancien joueur de la Ligue nationale de hockey, Denis Gauthier.

Le camp de sélection de la formation montréalaise a débuté en décembre, où environ 90 jeunes y ont participé. Après une autre tranche du camp durant la semaine de relâche, l’équipe a été finalisée en avril.

Les 16 patineurs de l’Ice Storm évolueront sur la glace centrale du West Edmonton mail.

Max Pacciorety, P.K. Subban, Jonathan Toews, Steven Stamkos et Alex Pietrangelo sont parmi les vedettes à avoir participé à ce tournoi.

Sur les traces du père?

Père attentif aux prouesses de ses enfants, Denis Gauthier n’entend pas exercer de pression inutile sur leur carrière respective.

Même si son garçon, Ethan, semble se positionner dans l’élite à son âge, Gauthier entend laisser les choses aller.

«J’ai pour philosophie de laisser mes enfants choisir leur propre chemin. La réalité c’est que je ne suis pas capable d’arrêté Ethan de jouer au hockey. À la patinoire le soir ou à l’extérieur l’été, il pratique toujours», mentionne celui qui a aussi défendu les couleurs des Voltigeurs dans la LHJMQ.

L’analyste au Réseau des sports (RDS) veut ainsi éviter les histoires d’horreur qu’il entend à propos de la pression trop intense dont sont victimes les jeunes hockeyeurs.

«Je lui ai transmis ma passion pour le hockey et le sport en général. Je n’avais pas des parents qui s’y connaissaient beaucoup en hockey, je n’ai donc pas eu trop de pression et ça a bien marché dans mon cas», confie-t-il.

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