HOCKEY. Désireux l’an dernier d’ajouter de la vitesse et de la force physique à son alignement, le directeur général des Voltigeurs, Dominic Ricard compte poursuivre sensiblement sur la même lancée pour la séance du 6 juin à Sherbrooke.
Alexandre Faucher
À quelques jours du repêchage de la LHJMQ, Ricard confirme par ailleurs que son équipe est fin prête pour ce rendez-vous annuel.
«Nous voulons un peu de tout, mais c’est clair qu’encore une fois la vitesse et la force physique vont être mises de l’avant, que ce soit pour un attaquant, un défenseur ou même un gardien», confie ce dernier.
Détenant seulement le choix de l’Océanic au premier tour (18e rang), Ricard affirme vouloir rester conservateur avec son choix de sélection.
Rappelons que le premier choix des Voltigeurs a été échangé en 2014 dans la transaction amenant William Carrier à Drummondville. Les Sea Dogs de Saint-John détiennent maintenant ce choix, le premier au total.
«Selon nous, l’écart ne sera pas très grand entre le joueur qui sera repêché sixième, et le joueur repêché en fin de première ronde. C’est intéressant pour nous», croit-il.
Le directeur général pousse sa pensée plus loin, croyant que l’écart entre la fin de la première ronde et le début de la troisième est également peu élevé.
«Avec ce raisonnement, je ne pense pas faire de coup d’éclat. Nous voulons donner la chance à nos joueurs repêchés l’an dernier de monter avec nous. Nous voulons encore en sélectionner un bon nombre, mais pour ça nous n’aurons pas besoin de sacrifier des valeurs pour nous avancer», enchaine-t-il.
Souvenir de Beaudoin et Verrier
Appelé à commenter la fin des carrières juniors de Charles-David Beaudoin et de Jérôme Verrier, Dominic Ricard a rapidement songé aux séances où les deux hommes ont été acquis par l’équipe.
«Ça me ramène à Drummondville, au repêchage de Charles-David, où certains disaient que nous l’avions repêché tôt. Pour nous c’était cependant clair qu’il avait les caractéristiques pour être avec nous», se souvient le directeur général.
Repêché en troisième ronde une année plus tard, la sélection de Verrier a suscité quelques interrogations également. Au final, Verrier aura été l’auteur de deux saisons de 35 buts ou plus à Drummondville.
«Je regarde leur progression et je m’aperçois que ça passe vite. Ils ont mordu à pleine dent dans leur carrière junior, où ils se sont investis à 150 %. C’est une carrière dont ils se souviendront toute leur vie. C’est tout à leur honneur avec l’éthique, la passion, le désir et l’acharnement dont ils ont fait preuve», ajoute Ricard sur un ton élogieux.
À ses yeux, il n’y a aucun doute que les deux Drummondvillois ont laissé leur marque dans la LHJMQ.
