Initiative de Danny Frost et de Dany Beaulac, la deuxième édition du tournoi des deux D a accueilli 31 équipes de hockey cette année à l’Olympia Yvan-Cournoyer, soit 12 de plus que l’édition précédente.
Alexandre Faucher
Permettant de recueillir de l’argent pour le hockey mineur, les deux hommes de hockey sont donc satisfaits de l’augmentation d’équipe.
«Les profits de cette année serviront aux jeunes nés en 2003, c’est la tranche d’âge que nous avons choisis pour le tournoi. Le hockey coûte tellement cher de nos jours! Pour plusieurs parents ce petit coup de pouce est nécessaire», croit Dany Beaulac, qui ne connait pas encore le montant exact qui leur sera remis.
Les parents et les jeunes sont, de plus, impliqués dans la planification et le fonctionnement de l’événement à titre de bénévole.
Divisés entre les catégories amicales, participation et compétitive, les 31 formations ont donc pu jouer leurs rencontres de jeudi à dimanche.
Plusieurs joueurs de la dernière édition des Voltigeurs ont d’ailleurs revêtu leur uniforme rouge dans la catégorie compétitive.
«C’est évident que d’avoir les Voltigeurs cette année c’était intéressant. Vendredi contre le Condor, l’aréna était plein. Les plus vieux ont aimé ça les affronter, question d’avoir un défi et de montrer qu’ils sont capables de tenir tête à leur club junior», ajoute Danny Frost, aussi entraîneur-chef du Condor de Saint-Cyrille dans la Ligue de hockey senior A de la Mauricie.
Une notoriété en hausse
Si la première édition s’est organisée en seulement 10 jours, la deuxième a été un peu plus réfléchie. Preuve de la côte en hausse du tournoi, le tiers des équipes venait de l’extérieur.
«Nous n’avons que de bons commentaires par rapport à l’organisation. Pour la catégorie participation, si on regarde un tournoi semblable, il y a peut-être huit équipes en tout. Ici, nous en avons eu 18. Nous avons développé un gros tournoi en seulement deux ans», expose fièrement M. Frost.
Les deux organisateurs ne se contenteront cependant pas de ces succès, eux qui visent la quarantaine d’équipes dans le futur.
«Nous aimerions avoir une classe compétitive plus développée. Nous remplissons l’Olympia pratiquement toute la fin de semaine, mais on pourrait accueillir une dizaine d’équipes supplémentaires», explique M. Beaulac.
Ce dernier croit qu’arrivé à ce stade, il ne sera plus possible d’aller plus loin, vu les ressources à portée de main. La logistique serait trop compliquée si une catégorie était déplacée présentée au Centre Marcel-Dionne, selon eux.
Compétition et respect
S’il est normal de voir quelques échanges musclés durant le week-end entre deux adversaires, les initiateurs du tournoi sont satisfaits de voir qu’aucune bagarre n’a éclaté encore cette année, ce qui arrive parfois lors de tournois séniors.
«Le but c’est d’avoir un tournoi d’adultes intéressants et de calibres variés à Drummondville», rappelle M. Frost.
