Des disciplines nouveau genre au studio de la Barre

Des disciplines nouveau genre au studio de la Barre
La fondatrice du studio de la Barre

Josyane Cloutier
SPORT. Un nouveau studio d’entraînement plutôt original verra le jour à l’automne à Drummondville. Au menu : une discipline alliant fitness et baguettes de batterie, une autre mélangeant taï-chi et ballet classique…

La fondatrice du studio de la Barre, Joëlle Henry, s’est servie de son passé de ballerine professionnelle pour aller chercher des disciplines peu répandues. «Je trouvais que les autres sports manquaient de musicalité, et c’est ce que je voulais aller chercher», explique-t-elle en prenant pour exemple le pound fit, où les participants doivent battre la mesure avec des baguettes tout en suivant les entraînements.

Parmi les autres sports marginaux, on retrouve notamment l’essentric, une technique d’étirements entre taï-chi et ballet basée sur le mouvement, ainsi que le booty bar, un entraînement sur barre horizontale destinée à muscler les fessiers.

Ces cours ont été adaptés en deux niveaux de difficulté, afin que tout le monde y toruve son compte.

Ce genre d’offres n’est pas encore bien établi au Québec, bien que de plus en plus de gens soient intéressés. «C’est difficile d’avoir des formations pour ces sports, et encore plus difficile de les terminer. Très peu d’instructeurs peuvent se vanter d’enseigner ces disciplines», affirme Joëlle Henry d’un ton fier.

Les cours seront probablement limités à 20 participants, et ceux-ci auront la possibilité de payer par cour plutôt qu’uniquement un montant fixe par mois. Mme Henry espère que cela incitera les gens à venir plus souvent.

Si elle a été ballerine professionnelle, pourquoi ne pas enseigner cela plutôt que les autres sports? «J’adore le ballet, mais le fitness aussi apporte quelque chose aux gens. Ça me rend heureuse de les accompagner. La santé, c’est important !»

Toutefois, trouver un local  adapté pour ces sports n’a pas été aisé pour Joëlle Henry. «J’ai commencé à chercher en octobre pour un local. Ça a été difficile : ou bien les plafonds étaient trop bas, ou bien c’était mal situé, ou bien il n’y avait pas de stationnement…»

C’est en sortant d’un local peu concluant qu’elle a trouvé celui qui deviendra le studio de la Barre, sur la rue Saint-Pierre. «Ça a été un hasard complet, c’est incroyable», s’exclame-t-elle avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles.

Un 5 à 7 sera organisé le 31 août prochain afin de lancer officiellement le studio. La session commencera officiellement le 12 septembre prochain, tout de suite après quelques jours d’essais gratuits. En effet, les intéressés pourront aller tester un cour accéléré de 45 minutes rassemblant trois disciplines selon leur niveau de difficulté.

 

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