Les World of Outlaws vaincus par la pluie

Les World of Outlaws vaincus par la pluie

STOCK-CAR. Tout était en place pour la venue de la populaire série américaine World of Outlaws à l’Autodrome Drummond, samedi soir. La forte pluie a toutefois forcé les responsables à annuler le programme de courses le plus attendu de l’année, au grand dam des spectateurs et des pilotes.

Venus en grand nombre pour apprécier le talent des pilotes au volant des spectaculaires bolides sprint cars 410, les milliers d’amateurs de stock-car sur terre battue ne cachaient pas leur déception lorsque la nouvelle est tombée, une douzaine de minutes seulement avant l’entrée en piste des voitures prévue à 18 h 30.

«Le promoteur Yan Bussière a tout fait pour présenter les courses, mais les averses le contraignent à annuler le programme. L’Autodrome procédera au remboursement de vos billets», a informé l’annonceur maison.

Avant que le déluge ne s’abatte sur la piste drummondvilloise, L’Express a eu l’occasion de s’entretenir avec quelques passionnés de stock-car rencontrés dans les puits. Venu de la Beauce spécialement pour l’occasion, Serge Lévesque observait les voitures américaines en compagnie de son fils Tristan.

«Je suis un amateur de stock-car depuis mon enfance. Anciennement, mon père était commanditaire pour Raymond Colette, dans le temps de René Clair et compagnie. Je ne suis pas un gars d’asphalte; je suis un gars de terre battue. Je viens souvent ici, mais aussi à Granby, à Cornwall, à Rolling Wheel et à Fonda. C’est le bruit qui m’attire. Les voitures collent plus à la terre battue qu’à l’asphalte. L’action ne manque pas et le show est meilleur», a-t-il expliqué.

«Aujourd’hui, je suis ici parce que je veux faire découvrir les sprint cars à mon petit bonhomme de dix ans. Je veux lui faire vivre les beaux moments que j’ai vécus quand j’étais jeune.»

Pour sa part, Ronald Bélanger a fait le chemin du Lac-Saint-Jean en compagnie de deux amis. «J’ai moi-même déjà fait des courses de motos sur terre battue. Je suis un amateur de ces modèles-là de voitures en particulier. Leur proximité et leur vitesse nous donnent un spectacle rempli d’adrénaline. Je suis aussi un amateur de Nascar et j’irai voir les courses à Trois-Rivières demain (dimanche)», a-t-il raconté.

Si le circuit drummondvillois attire son lot de gens de l’extérieur, de nombreux amateurs de la région sont également au rendez-vous.

«Je suis un amateur de courses depuis 40 ans, soit depuis que je suis au monde. J’adore cette série-là en particulier. Je regarde chaque course à la télévision et je vais parfois en voir aux États-Unis. Ces gars-là sont des vedettes connues partout en Amérique du Nord et même en Australie. Certains font même partie d’équipes qui appartiennent à des pilotes de Nascar», a expliqué Simon, qui avait amené deux amis découvrir les World of Outlaws.

Alors que l’Autodrome Drummond se proclame «la F1 de la terre battue», les amateurs rencontrés se disaient tous plus attirés par les épreuves de stock-car que par celles de la discipline reine de la course automobile.

«Ce sont deux mondes complètement différents. Moi, ça me prend de la bouette! Je trouve qu’il y a bien plus d’action en stock-car qu’en F1», a conclu Simon.

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