Le Challenger de tennis est déjà un succès avant de commencer

Le Challenger de tennis est déjà un succès avant de commencer
Valérie Tétreault

DRUMMONDVILLE. Quatre joueurs du top 100 participeront à la première édition du Challenger de tennis de Drummondville et, comme si cela n’était pas suffisant pour assurer le succès de l’événement, presque tous les billets sont vendus.

C’est ce qui a été précisé cet après-midi lors d’une conférence de presse à l’Hôtel Best Western Universel où Alain Caillé, porte-parole du comité organisateur, ainsi que Richard Quirion, directeur des tournois chez Tennis Canada, Valérie Tétreault, du Service des communications de Tennis Canada, et Manon Dumoulin, de la Banque nationale, commanditaire majeur du Challenger, ont tous salué la solide organisation et l’implication de nombreux bénévoles.

Le premier Challenger de Drummondville se déroulera du 14 au 22 mars au Tennis intérieur René-Verrier (secteur Saint-Charles).

Quelque 75 raquettes de classe mondiale s’affronteront sur surface dure. L’Australien Sam Groth, dévastateur avec un service réputé l’un des plus puissants de la planète, sera considéré comme le favori du tournoi. Classé 69e joueur mondial, Groth, 27 ans, tentera de défendre son titre remporté l’an dernier à Rimouski. Il a atteint le troisième tour aux récents Internationaux d’Australie. Les trois autres joueurs du top 100 sont Tatsuma Ito (85e), Lukas Lacko (93e) et Blaz Rola (97e). De plus, quatre athlètes qui figurent sur la liste des joueurs inscrits ont déjà fait partie du top 50 mondial à un certain moment de leur carrière. Il s’agit d’Andreas Beck, Alejandro Falla, Robin Haase et Lukas lacko.

Frank Dancevic mènera la troupe canadienne. Classé 163e au monde, l’Ontarien de 30 ans est l’un des quatre membres de l’équipe canadienne qui affrontera le Japon au premier tour du Groupe mondial de la Coupe Davis disputé à Vancouver, le week-end prochain. Quatre autres représentants canadiens se verront octroyer un laissez-passer et se joindront à Dancevic au tableau principal de 32 compétiteurs.

«C’est la première fois de son histoire que Drummondville accueille un tournoi de cette envergure. L’idée a commencé au sein d’un petit groupe de trois passionnés (avec Pierre Desrosiers et Stéphan Hamel), on a recruté 20 bénévoles, puis 100, puis 250 aujourd’hui, tous prêts à réaliser un rêve», a raconté Alain Caillé, fort satisfait de la tournure des événements et, en particulier, de la réponse des Drummondvillois.

«Je peux dire que c’est complet pour la finale. Il y a une vingtaine de personnes sur la liste d’attente. Pour les autres jours, il y aurait encore de la place, disons qu’on va s’arranger pour faire de la place, mais c’est presque complet. Au niveau des commanditaires, je suis fier de dire qu’il y en a 60 qui nous ont fait confiance. Merci à la Ville de Drummondville, à la Corporation du 200e, à Soprema et à Petro-T. En tout, 28 loges coopératives sont réservées depuis le mois d’août. Ajoutons à cela les quelque 550 élèves des écoles environnantes qui viendront occuper les gradins lors des différentes séances de jour. La réponse est vraiment au-delà de nos espérances», a commenté M. Caillé.

Le Challenger Banque Nationale de Drummondville est considéré comme le 4e tournoi masculin en importance au Canada en 2015. La bourse totale est de 50 000 $. Le gagnant du simple méritera 7 200 $ et le finaliste 4240 $. En double, où on retrouvera un tableau de 16 équipes, le duo gagnant se verra remettre 3100 $.

Le comité organisateur, constitué sous la gouverne d’un organisme à but non lucratif (OBNL), utilisera les profits prévus pour décerner trois bourses à de jeunes prospects. Mais ça, c’est une histoire qui sera racontée plus tard.

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