Ils réclament une enquête publique sur la Direction de la Protection de la Jeunesse

Ils réclament une enquête publique sur la Direction de la Protection de la Jeunesse

Affirmant représenter des milliers de familles québécoises meurtries, un groupe de 25 personnes a pris part à une manifestation pacifique qui s’est déroulée le 13 octobre dernier, devant le parlement d’Ottawa et la Cour suprême du Canada. De ce nombre, 7 individus provenaient de Drummondville.

Ce rassemblement mobilisait plusieurs organismes, soit le Groupe humanitaire de Montréal, la Société d’Aide et d’Information aux Victimes de la DPJ, l’Association pour le respect des droits des enfants, des parents et des grands-parents du Québec ainsi que Father 4 justice.

Sur place, des pétitions provinciales et fédérales ont été signées pour la tenue, en autres, d’une enquête publique sur les activités de la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ) du Québec. «Aujourd’hui, nous embrasons le chemin du courage et nous ouvrons notre bouche pour défendre ceux qui ne peuvent parler, pour défendre les droits de tous ceux qui sont délaissés. Nous parlons pour prononcer de justes verdicts, pour défendre les droits des parents, des enfants et des familles élargies meurtries et abandonnées par un système corrompu», ont communiqué les manifestants.

Les participants ont également profité de l’occasion pour poser des questions : «Est-ce normal qu’au Québec, il y ait 70 000 naissances par année et que, d’autre part, il y ait aussi 70 000 signalements au Directeur de la Protection de la Jeunesse annuellement? Est-ce normal qu’à la suite des signalements, 30 000 soient retenus et que plus de 15 000 enfants soient retirés de leurs milieux familiaux par année? Plus de 15 000 enfants, cela représente plus de 40 enfants par jour seulement au Québec. Peut-on croire qu’il y ait autant de mauvais parents? Peut-on croire que ce système qui se défend tour à tour, soit sans faille?».

Affirmant que d’autres actions publiques étaient à venir, les responsables n’ont pas mâché leur mot pour dénoncer le travail de la DPJ. «Nous nous rassemblons contre ce monstre violent et horrible déguisé en sauveur de nos progénitures désemparés», ont-ils déclaré.

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