Un ancien gardien du Canadien derrière le banc

Un ancien gardien du Canadien derrière le banc
Jocelyn Thibault photographié dans son rôle d’entraîneur lors des Jeux du Québec disputés à Drummondville en 2015. (Photo : archives, L'Express)

DRUMMONDVILLE. L’ancien gardien du Canadien de Montréal Jocelyn Thibault dirige l’équipe de hockey féminin de l’Estrie, qui disputera le match pour la médaille d’or mardi matin face à la formation du Centre-du-Québec, un match qui promet!

En 2013 au Saguenay, celui qui a joué aux côtés de Sidney Crosby à Pittsburgh était assistant-entraîneur pour l’Estrie, où jouait sa fille Annabel. Cette année à Drummondville, Thibault est aux commandes de l’équipe et de sa deuxième fille Zoé, qu’il entraîne à l’année dans le cadre d’un programme sport-études bien implanté à Sherbrooke.

En demi-finale, son équipe l’a emporté 2-0 face à Richelieu-Yamaska pour se qualifier le match de la médaille d’or.

«Nous avons l’occasion de faire beaucoup de théorie et de séances d’entraînement sur et hors glace. Nous sommes capables de développer les filles de la bonne façon. Nous avons vraiment une bonne chimie. Les filles sont dans la même classe, alors ça favorise la cohésion. L’exécution du système de jeu n’est pas parfaite et il nous reste encore de petites choses à apprendre, mais nous avons du temps de qualité sur la glace. J’ai dit aux filles que je serais déçu de ne pas revenir avec une médaille, mais le plus important, c’est le respect du processus. Si nous allons en ce sens, nous vivrons avec les résultats que nous aurons», a-t-il affirmé.

Le principal intéressé adore la formule des Jeux du Québec. «C’est agréable comme événement. Il y a une belle fraternité entre les régions et les jeunes ont l’occasion d’aller encourager la délégation dans d’autres sports. C’est comme les Jeux olympiques des adolescents. C’est un privilège de pouvoir accompagner l’équipe. Nous avons du temps de qualité».

Sa fille Zoé est l’un des éléments importants de la formation de l’Estrie. «Je ne dirais pas que je suis plus ou moins sévère envers elle. Si ça se trouve, elle est désavantagée lorsque nous devons remettre le titre du joueur du match par exemple. Je dois gérer la perception des parents, des autres joueuses, etc. Zoé se défonce à chaque présence et est facile à diriger. La situation serait très différente si ce n’était pas le cas, car je devrais la pousser à la maison, dans l’auto, etc. Le processus est plus facile pour moi», a-t-il lancé, un sourire en coin.

Le Phoenix de Sherbrooke surprend

Impossible de passer sous le silence l’excellente saison de son équipe junior, le Phoenix de Sherbrooke. «Nous visions le top 12 et nous sommes au septième rang. Nous croyons qu’avec notre noyau de 17 et 18 ans, nous aurons une très bonne équipe au cours des deux prochaines années. Des jeunes comme Carl Neill, Evan Fitzpatrick et Thomas Grégoire sont encore très jeunes et progressent bien», a-t-il analysé.

 L’actionnaire et vice-président des opérations hockey a été invité à commenter les assistances de la concession, qui a effectué un retour au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec il y a trois ans. «Nous sommes satisfaits à ce niveau. Notre première année a été au-delà de nos espérances. L’an dernier, ça a été plus difficile, ce qui peut s’expliquer par notre baisse de régime sur la glace. Je trouve que l’atmosphère du Palais des Sports est plus intime qu’auparavant. Nous voulons vraiment que les spectateurs vivent un événement et reviennent à la maison en ayant eu une belle expérience lors de nos rencontres».

Cliquez ici pour consulter notre dossier sur la 50e finale des Jeux du Québec. Vous pouvez également revoir les principales compétitions dans notre galerie vidéo et suivre l’action en direct en cliquant ici.

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