Des travaux communautaires pour avoir conduit sous l’influence d’une drogue dure

Des travaux communautaires pour avoir conduit sous l’influence d’une drogue dure
De nombreux reports de dates ont tapissé cette saga judiciaire depuis 2010 au palais de justice de Drummondville.

Josyane Cloutier
JUSTICE. Un conducteur délinquant écope du maximum d’heures de travaux communautaires et d’une amende de 1000 $ pour avoir conduit sous l’influence de drogues dures et avoir eu en sa possession 27 grammes de cocaïne et plus de 200 comprimés de méthamphétamine.

240 heures de travaux communautaires devront être réalisées au cours des 20 prochains mois par Gabriel Guilbault, ce qui correspond à la peine maximale avant d’entrer au pénitencier. Son accusation pour conduite avec facultés affaiblies lui vaut également une amende de 1000 $ et l’interdiction de conduire pour la prochaine année.

En mai 2015, Gabriel Guilbault a été arrêté par les autorités pour un système d’échappement modifié et pour une conduite erratique. Il présentait des symptômes d’intoxication et, au moment de sortir de son véhicule, des sachets contenant de la poudre blanche sont tombés par terre.

Par la suite, 27,19 grammes de cocaïne et 238 comprimés de méthamphétamine ont été saisis en tout dans le véhicule et les sous-vêtements de Gabriel Guilbault.

Son problème de consommation serait directement relié à ses mauvaises fréquentations, dont l’accusé aurait été le «souffre-douleur» pendant longtemps. Il aurait eu de bonnes raisons de craindre pour sa sécurité selon son avocat, Me Lafrenière. Il aurait notamment côtoyé de près la famille Bajraktarevic, dont deux des membres sont impliqués dans une violente histoire de séquestration.

Cependant, depuis le début des procédures judiciaires, Gabriel Guilbault a repris sa vie en main en se trouvant un logement, en dénichant un travail et en changeant complètement son cercle d’amis.

 

 

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