La prison pour l’ex-conseillère financière de Karine Vanasse

La prison pour l’ex-conseillère financière de Karine Vanasse
La comédienne Karine Vanasse

JUSTICE. Ayant plaidé coupable pour avoir fraudé une soixantaine de personnes, dont la comédienne drummondvilloise Karine Vanasse, l’ex-conseillère financière Carole Morinville a été condamnée à 42 mois de pénitencier, vendredi, selon la Presse Canadienne.

La juge Louise Villemure, de la Cour du Québec, s’est ainsi approchée davantage de la position de la Couronne, qui réclamait une peine de quatre ans, que de celle de la défense, qui avait plaidé en faveur d’une peine de deux ans ferme lors des représentations sur la peine en février dernier.

Carole Morinville avait été arrêtée en novembre 2010 après qu’une enquête ait fait état d’une fraude de plus de 3,5 millions $ aux dépens de plusieurs dizaines de victimes. Selon certains médias, Karine Vanasse aurait été fraudée pour 150 000 $.

La fraude s’est étendue de 2005 à 2010, période au cours de laquelle il a été mis en preuve qu’elle s’était octroyée un train de vie princier avec l’argent de ses victimes.

Sa cause avait été reportée près d’une dizaine de fois depuis ses premières apparitions en Cour en 2011 et a fait l’objet de multiples démarches judiciaires.

En juin 2013, la Cour supérieure l’avait condamnée à verser 1,66 millions $ à l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui avait alors remboursé 32 victimes de l’ex-conseillère en sécurité financière. Selon l’AMF, toutefois, ce sont au moins une soixantaine d’investisseurs qui ont été floués par l’accusée.

Dès octobre 2011, la quinquagénaire avait été reconnue coupable de quatre infractions par la Chambre de la sécurité financière, qui l’avait radiée en 2012.

La Chambre lui reprochait d’avoir empoché plus de 350 000 $ de ses clients, d’avoir offert un placement qu’elle n’était pas autorisée à offrir en vertu de sa certification, de s’être placée en situation de conflit d’intérêts en proposant à un client d’investir dans sa compagnie et d’avoir entravé le travail d’un enquêteur de la Chambre.

Avec la collaboration de Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

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