La famille Ward blanchie devant la justice

La famille Ward blanchie devant la justice
Une des perquisitions a eu lieu à la Sportèque

JUSTICE. C’est avec soulagement que les membres de la famille Ward, propriétaires de la boutique Sportèque, ont accueilli la décision rendue par le tribunal plus tôt cette semaine alors que la Cour a ordonné l’arrêt des procédures dans leur dossier.

Anthony Ward et ses fils, Michael et Frédérick, ont émis un communiqué de presse pour affirmer qu’ils tous été déclarés non coupables de toutes les accusations auxquelles ils faisaient face, notamment en lien avec la possession et l’entreposage d’armes à feu.

Canward, entreprise cogestionnaire de la boutique Sportèque et dirigée par les frères Ward, a également été blanchie.

Toutefois, l’entreprise Sporbec (inscrite au nom d’Anthony Ward et de Pauline Ward au registre des entreprises du Québec), qui se spécialise dans la vente d’articles de sport, a plaidé coupable à trois chefs d’accusation, des infractions mineures concernant l’entreposage d’armes à feu et l’application du permis d’exploitation de la boutique.

Le communiqué précise que les membres de la famille Ward et leurs entreprises respectives n’ont fait l’objet d’aucune accusation de trafic d’armes, allégation qui avait été faussement véhiculée par certains médias en 2013. (NDLR: Au moment de la perquisition, la police avait laissé entendre que les personnes arrêtées «feraient partie d’un réseau criminel impliqué dans le trafic, la fabrication, l’importation et l’exportation d’armes à feu». Or, comme l’avait indiqué L’Express le 7 août 2013, rien dans la dénonciation ne permettait de faire un lien avec un quelconque réseau).

«C’est la fin d’un calvaire qui aura duré près de trois ans. Nous savions que nous n’avions rien à nous reprocher. Mes fils et moi avons toujours agi de bonne foi. Cette épreuve, nous l’avons traversée en famille tout en demeurant à la barre de notre boutique et au service de nos clients. Maintenant, nous souhaitons tourner la page et nous concentrer sur la croissance de notre entreprise», a déclaré Anthony Ward, fondateur de la boutique Sportèque, qui avait affirmé dès le début que la justice allait prouver que sa famille était innocente.

«Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont appuyés durant ce long processus, particulièrement nos clients. Notre fidèle clientèle a toujours été au rendez-vous malgré les difficultés que nous avons rencontrées au cours des derniers mois. Grâce à l’appui de nos clients, nous avons été encouragés de poursuivre l’aventure de Sportèque, et ce, avec la même passion que celle qui nous habite pour le plein air», a ajouté Frédérick Ward.

Sportèque, en affaire depuis 40 ans, est située au 760, boulevard Saint-Joseph à Drummondville.

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