Une chienne empoisonnée

Une chienne empoisonnée
Gypsie doit encore subir des tests pour s'assurer que sa santé s'améliore.

SENSIBILISATION. La chienne d’Isabelle Charbonneau, Gypsie, a été empoisonnée, mardi, alors qu’elle était dans l’arrière-cour clôturée à l’extérieur de l’appartement. La propriétaire de l’animal conseille maintenant à ses pairs «de toujours accompagner son chien» pour éviter ce genre d’incident onéreux.

Isabelle Charbonneau a déjà dépensé plus d’un millier de dollars pour soigner sa chienne. Le berger allemand a régurgité plus de 10 fois le jour de l’intoxication. Gypsie aurait mangé quelque chose qui aurait été lancé à l’intérieur de la clôture alors qu’elle était sortie. Elle ne mange plus depuis et refuse de s’approcher près de l’endroit où elle aurait ingurgité l’objet. «En plus de faire souffrir l’animal, ça fait souffrir la famille, parce que c’est notre compagnon de vie. On partage nos beaux et nos mauvais moments avec l’animal», lâche-t-elle. Gypsie se contente de manger quelques biscuits dans la main de sa propriétaire. Elle refuse tout le reste, même ses croquettes pour chien. «Elle n’a jamais eu ce comportement avant», observe Isabelle Charbonneau.

La fillette de Mme Charbonneau, Elyza, très attristée par l’empoisonnement de l’animal, voulait faire le tour du quartier pour trouver le responsable. «Je soupçonne quelqu’un, mais je n’ai pas de preuves. Je ne peux pas accuser personne», soutient la propriétaire de Gypsie.

Isabelle Charbonneau a rapidement amené Gyspie à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe. Les prises de sang et la radiographie n’ont pas permis de déterminer la source de l’intoxication. Pour y arriver, Mme Charbonneau devrait dépenser encore plusieurs milliers de dollars. Gypsie doit passer d’autres tests, dont une échographie afin de vérifier la présence ou l’absence de corps étranger dans le tube digestif. Comme elle ne se nourrit plus, les vétérinaires doivent l’alimenter.

Sensibilisation

Isabelle Charbonneau souhaite sensibiliser les propriétaires de chien à ne pas laisser leur animal sans surveillance, même lorsqu’il va seulement faire ses besoins. «Je sors avec elle chaque fois qu’elle sort. Même si les personnes ont un terrain clôturé, elles devraient faire des vérifications de temps en temps, parce que ce genre d’incident coûte très cher et nous affecte beaucoup», affirme Mme Charbonneau.

L’évènement est arrivé un mois après la mort de Christiane Vadnais, attaquée mortellement par un chien «pitbull» le 8 juin, qui a notamment forcé Montréal et Québec à revoir leur règlementation encadrant les «chiens dangereux». Isabelle Charbonneau doute que cet évènement ait pu avoir des répercussions sur Gypsie, qui a cinq ans. «C’est dur à évaluer», pense-t-elle.

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