MISE À JOUR – Incendie majeur sous un froid sibérien

MISE À JOUR – Incendie majeur sous un froid sibérien

INCENDIE. Les pompiers ont démoli, dimanche matin, les restes d’un immeuble, situé au 22-24, 8e avenue, qui a pris feu dans la nuit du 13 au 14 février.

L’incendie a éclaté dans la salle de bain du deuxième étage de l’immeuble. «La structure du bâtiment était vraiment instable. La toiture s’était effondrée et le plancher du deuxième étage a descendu de deux pieds. Sans ça c’était impossible pour nous de procéder à l’extinction du feu de façon sécuritaire», rapporte le chef des opérations du service de sécurité incendie de la Ville de Drummondville, Yves Beaurivage.

Personne n’a été blessé, puisque les résidents des 22-24 et 26 de la 8e avenue ont été évacués à temps. Les résidents du 22-24 resteront chez des proches tandis que les voisins ont réintégré leur appartement dimanche, vers 10 h.

L’incendie se propageait dans les murs de l’immeuble, construit dans les années 1930, selon M. Beaurivage. Les pompiers utilisent une pelle mécanique pour la démolition du bâtiment.

Les pompiers ont été appelés vers 1 h 38 dimanche matin. À l’arrivée des premiers sapeurs, de la fumée s’échappait du toit. En seulement quelques minutes, les flammes ont apparu et, par la suite, elles se sont propagées à toute la structure. Le froid intense a compliqué l’intervention des pompiers. «Tout gèle. L’alimentation en eau a même gelé durant l’intervention à partir de la borne-fontaine, mais on n’a jamais manqué d’eau», explique Yves Beaurivage.

Après plus de 2 h 30 de travail, des flammes étaient toujours apparentes par moment.

Une trentaine de pompiers ont bravé le froid intense et le S.I.U.C.Q. est venu en renfort sur les lieux du sinistre. Les pompiers de Saint-Cyrille ont été demandés afin de répondre aux autres appels sur le territoire.

Les pompiers ont eu recours au service des travaux publics pour le déglaçage des tuyaux, la fermeture de rue et la fermeture des services aqueduc, durant l’intervention. (Avec la collaboration de Frédéric Comeau)

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