DRUMMONDVILLE. La Ville de Drummondville et la Sûreté du Québec (SQ) ne prennent pas à la légère les prétendus actes d’intimidation posés par des adolescents à l’endroit d’enfants du quartier Saint-Pierre fréquentant le parc Mathieu.
Dans un communiqué de presse émis aujourd’hui, on apprend que des actions concrètes ont été rapidement enclenchées depuis la parution dans L’Express de la fin de semaine dernière de deux textes faisant état de la situation.
On se rappellera qu’un père de famille de deux enfants de 8 et 9 ans et la mère de ce dernier, la grand-mère des enfants donc, avaient dénoncé des incidents dont ils ont été eux-mêmes témoins ou informés par le voisinage, pour ne pas dire carrément victimes dans un cas précis d’intimidation impliquant directement le père et sa fillette ainsi que deux adolescentes cette fois.
Ils ont notamment raconté que certains ados auraient forcé des enfants à fumer du pot ou, à tout le moins, à inhaler la fumée de mari sous peine de recevoir une correction d’un «grand» d’une quinzaine d’années.
La publication sur le Web de ces gestes d’intimidation avait entraîné une série de commentaires dont certains tendant à démontrer qu’il ne s’agissait pas de cas isolés.
Travaux d’élagage
Dans un communiqué conjoint, Steven F. Watkins, des Services à la population, et Sonia Collard, du Service des communications, confirment d’abord que la Ville de Drummondville et la Sûreté du Québec travaillent ensemble pour la sécurité des parcs en général et, peut-être un peu davantage dans le cas du parc Mathieu de ces temps-ci, en raison des faits énoncés dans le journal.
Ainsi, ils ont d’abord confirmé que des travaux ont été effectués au parc Mathieu pour le rendre plus sécuritaire.
«L’équipe des parcs et espaces verts de la Ville a procédé à des travaux d’élagage de certains arbres du parc Mathieu pour permettre une meilleure visibilité des activités qui s’y déroulent. Notons qu’une surveillance de la part des patrouilleurs des parcs de la Ville ainsi que des agents de la SQ est effectué à cet endroit, comme dans tous les parcs de la ville, de jour comme de nuit», ont fait mention M. Watkins et Mme Collard.
Il faut se souvenir que la séparation de l’avant du parc, la partie la plus fréquentée, de l’arrière, par un monticule et des arbres abondants, avait été identifiée comme une barrière naturelle facilitant la vie d’éventuels intimidateurs, d’où le ménage qu’on y a fait.
L’autre partie du message est en lien avec l’attitude que devraient prendre les gens d’un secteur lorsqu’ils voient ou entendent parler d’intimidation ou de vandalisme.
«Si des gens sont témoins d’événements répréhensibles, il faut en aviser la SQ au 310-4141 ou les Services à la population au 819 478-6558», ont exprimé les porte-parole municipaux.
Ils ont conclu en y allant d’une invitation à la population qui a tout son sens: «Travaillons tous ensemble pour un milieu de vie sécuritaire».
