Le père entend loger une plainte officielle

Par Gerard Martin
Le père entend loger une plainte officielle

Le parc Mathieu est plutôt vaste. C'est dans la partie arrière

DRUMMONDVILLE. La parution sur Internet et Facebook du texte racontant les prétendus gestes d’intimidation sur des enfants au parc Mathieu impliquant des ados a fait boule de neige à travers la webosphère, mais aura surtout eu pour conséquence heureuse de susciter dès le lendemain avant-midi une rencontre entre la grand-mère et un représentant de la Sûreté du Québec.

C’est celle-ci qui nous a fait part de cet entretien avec le policier qui s’est déroulé dans ce parc ceinturé par les rues Saint-Henri, Fournier, Leclerc et Saint-Omer.

«Il m’a expliqué bien des choses et j’ai compris l’importance que nous portions une plainte officielle à la police», a raconté Louise en disant avoir convaincu à son tour son fils d’exercer un tel recours.

Si tout se déroule comme prévu, Pierre (nom fictif) se rendra donc au poste de police lundi pour y déposer une plainte en bonne et due forme.

De plus, un examen de la configuration des lieux a facilement permis aux deux interlocuteurs de valider que l’aménagement particulier du parc pouvait constituer un avantage pour les intimidateurs en puissance.

«On m’a dit que des branches d’arbres et des buissons seront coupés au parc, cela me ravit. La visibilité sera meilleure», met en perspective Louise en se disant confiante que les choses vont dorénavant bouger pour le mieux.

La chose à faire

Même si elle dit ne pas vouloir s’immiscer dans ce dossier précis puisqu’elle n’en connaît pas les tenants et les aboutissants, Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec, que nous avons joint pour obtenir ses commentaires, affirme que le dépôt d’une plainte officielle est le premier geste à poser.

«Si les gens souhaitent que les choses changent, il faut d’abord porter plainte, ce qui enclenche le processus», d’expliquer Mme Guindon.

Dans un tel cas, les allégations sont vérifiées et, s’il y a lieu, un travail d’analyse de la criminalité est mené dans le secteur.

Selon Mme Guindon, le patrouilleur responsable est, bien sûr, vite avisé de la situation.

Celle-ci ajoute que la collaboration des gens du milieu est souvent nécessaire et permet d’obtenir des résultats.

Quant au recours à un atelier sur l’intimidation, comme le suggère Louise, Aurélie Guindon estime que cela peut certes s’avérer profitable pour les enfants.

Il appartient alors à la direction de l’école de communiquer avec la Sûreté du Québec pour obtenir la présence d’un policier intervenant en milieu scolaire.

Bref, il y a tout lieu de croire que l’intimidation, si elle était bel et bien en train de faire sa niche au parc Mathieu, trouvera très bientôt de la résistance.

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