Des chansons des années 1960 remaniées à la sauce électro

Des chansons des années 1960 remaniées à la sauce électro
Myriam Labbé et Jérôme Boisvert

MUSIQUE. Les membres du groupe drummondvillois 33 Tours lanceront leur tout premier album intitulé Stéréoscope le 25 avril. Une soirée à saveur rétro-techno-électro.

Stéréoscope, c’est en quelque sorte un nouveau souffle audacieux qui revisite de vieux classiques puisque l’album reprend le répertoire des années 1960 remanié à la sauce électro. On y retrouve des versions modernes et inédites de plusieurs morceaux intemporels issus des œuvres de Simon and Garfunkel, Charles Aznavour, en passant par The Carpenters, The Beach Boys ou encore David Bowie, pour ne citer que ceux-là.

Couvrant un vaste et riche univers musical, Stéréoscope regroupe 13 titres, dont 11 reprises revampées à la saveur 33 Tours et deux compositions originales; l’une de Myriam Labbé, chanteuse et claviériste du groupe, et l’autre de Jérôme Boisvert qui assure la portion guitare, voix ainsi que les effets sonores. Pour son lancement, le groupe offrira une prestation de quelques extraits de cet album dont la marque de commerce se veut rétro-techno-électro.

Il sera possible de se procurer l’album sur place. Il sera également disponible sur Itunes dès le 25 avril et chez Disques et rubans International à Drummondville.

Le public est convié à cette soirée gratuite dès 19 h à l’Espace B situé au 163, rue Brock.

Une histoire de chimie locale

Jérôme Boisvert, fondateur du groupe, a déjà fait sa marque dans le monde de la musique. Musicien de formation, il possède une longue feuille de route : compositeur pour plusieurs films, séries Web et documentaires, réalisateur et ingénieur du son sur différents albums, concepteur sonore de spectacles à grand déploiement et tournées de concerts, ingénieur du son pour des projets de musiques de films et séries télé, enseignant dans le programme de Technique de sonorisation et d’enregistrement au Cégep de Drummondville, cet artiste complet a plus d’une corde à son arc.

Bien qu’il travaille désormais principalement en tant que compositeur, il a choisi pour ce projet de mettre en valeur les grandes chansons de cette époque qui suscitent beaucoup d’émotions auprès du public. «L’exercice d’arrangement et d’adaptation fut un travail stimulant. J’ai auditionné quelques chanteuses pour finalement trouver la bonne, Myriam, qui a non seulement une voix magnifique, mais aussi une façon d’interpréter très particulière et touchante. Le projet ne serait évidemment pas le même sans sa sensibilité, sa musicalité et ses idées originales. Notre histoire ressemble étrangement à celle de Sonny and Cher. Sonny, un ingénieur de son de métier, a auditionné Cher qui travaillait dans le café du coin et la chimie a opéré» confie-t-il.

Originaire de La Pocatière, Myriam Labbé a étudié au Cégep de Drummondville en Techniques professionnelles de musique et chanson ainsi qu’en composition. Elle a également participé à quelques comédies musicales et composé plusieurs chansons.

La Drummondvilloise Catherine Sawyer, œil extérieur et critique du groupe, s’occupe quant à elle des projections vidéo. Elle agit également à titre de gérante. (CGM)

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