P-A Méthot continue de faire rire Drummondville

Par Jessica Ebacher
P-A Méthot continue de faire rire Drummondville
P-A Méthot

HUMOUR. La belle histoire entre P-A Méthot et Drummondville qui a débuté il y a plusieurs années à l’époque des Drôles de mardis au Cabaret Box Office se poursuit.

Ses admirateurs qui ont manqué ses spectacles à Drummondville les 19 et 20 décembre derniers et ceux qui voudraient le voir une deuxième fois sur la scène de la Maison des arts Desjardins ne seront pas en reste… mais devront être patients, car le nouveau chouchou de l’humour au Québec sera de retour à Drummondville les 11 et 12 mars… 2016.

Des supplémentaires de la tournée «Plus gros que nature», débutée en 2013, s’ajoutent chaque semaine, de sorte que plus de 160 spectacles sont affichés au calendrier de 2015 et quelque 80 le sont en 2016. Et la liste risque de s’allonger puisque quelques soirées sont déjà réservées pour 2017.

L’artiste du rire dit adorer revenir à Drummondville pour fouler les planches. «Drummondville, pour moi, c’est un coup de cœur depuis toujours. Le public est écœurant et j’ai toujours eu bien du plaisir à aller là», commente-t-il.

P-A Méthot explique que ce qui fait que le public à Drummondville est si bon est qu’il écoute, qu’il réagit fort et qu’il est sympathique. «Et moi, j’aime bien quand ça réagit fort.»

Depuis ses premières visites à Drummondville, son art s’est raffiné. La mise en scène a notamment été peaufinée. «Mais sinon, je suis le même gars sur scène; qui n’aime pas parler des autres. J’aime mieux parler de moi.»

Avant d’animer les Drôles de mardis, pendant presque deux ans, P-A Méthot avait été, à quelques reprises, parmi les invités de ces soirées de comiques. Par la suite, il est notamment revenu à Drummondville pour y présenter un gala d’humour au Centre communautaire Claude-Nault, en 2010, et quelques spectacles corporatifs.

Puis après ses passages hebdomadaires à Drummondville, il a fait les premières parties de Jean-Michel Anctil, en 2011, et de Peter MacLeod, en 2012. De tourner avec ces «vieux routiers» l’a grandement aidé à s’améliorer, tout en lui permettant de demeurer lui-même. «Ils m’ont pris comme j’étais et m’ont laissé mon essence», indique-t-il.

Aujourd’hui, les billets pour ses spectacles s’envolent à travers la province comme des petits pains chauds et les présentations sont données à guichets fermés.

Dans son spectacle, «Plus gros que nature», l’humoriste raconte sa propre histoire. Il parle de sa famille, de sa conjointe, de sa fille, de sa bipolarité et des souvenirs de son défunt père. Il rit aussi des athlètes olympiques qui font de la luge et rigole de son poids.

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