Un gala d’ouverture à la bonne franquette

Par Jessica Ebacher
Un gala d’ouverture à la bonne franquette

DRUMMONDVILLE. Le gala d’ouverture du Mondial des cultures s’est déroulé à la bonne franquette et sous des airs de «party de cuisine», hier soir, au sec, dans la Folkothèque.

Revivez le spectacle d’ouverture en images ici.

Prévu à la Grande Place SAQ, le spectacle a dû être déplacé en raison de la pluie qui était tombée en soirée, rendant le plancher de la scène trempé et glissant. Le risque de chutes pour les danseurs était trop grand.

Un nombre plus limité de gens a pu faire connaissance avec les troupes en vedette. Quelques centaines de spectateurs ont pu trouver un petit coin sous le chapiteau. La proximité se faisait sentir entre les ensembles folkloriques et les spectateurs.

Plus tôt dans la soirée, les animations de rue ont également été annulées. Vers 20h30, la rue Heriot et les rues avoisinantes étaient peu achalandées. Plusieurs prenaient le chemin du retour, faute d’avoir prévu un parapluie ou un imperméable.

Dès que les organisateurs ont annoncé que le gala se tiendrait à la Folkothèque, celle-ci s’est rapidement remplie, à pleine capacité.

L’ensemble de Taïwan a lancé le bal. Muni de leurs grelots aux jambes et aux poignets, ils ont transporté graduellement l’assistance dans leur univers. Au fil de leur numéro, l’intensité a monté et a su atteindre un niveau fort apprécié.

Quelques troupes ont eu droit à une ovation debout, dont celle du Brésil. Le groupe, reconnu pour être le meilleur dans son pays grâce à sa créativité, à ses chorégraphies et à sa modernité, en a mis plein la vue.

Le Mexique, pays des mariachis, a mis de la couleur et de la joie dans la place. Avec une mise en scène originale et une bonne place accordée aux musiciens de la troupe, le numéro a été un succès.

L’Écosse, avec ses nombreuses danseuses et son joueur de cornemuse, a su donner un second souffle au spectacle, dont le rythme avait quelque peu ralenti. Leur plaisir de danser s’est transporté jusque dans l’assistance. Deux danseuses, vêtues d’un costume de matelot, en ont fait sourire plus d’un avec leur joie de vivre contagieuse.

La Colombie, troupe fort attendue par un groupe de spectateurs originaires du pays, a répondu aux attentes. Dans un mélange de sensualité, de mouvements saccadés et de prouesses, ils ont épaté.

La troupe Mackinaw, accompagnée en musique par les Jouals verts, s’était mise sur son 36. Ils ont donné le goût à plusieurs de taper du pied et ont démontré que la qualité de leur présentation leur a permis de traverser les époques et de pouvoir célébrer cette année leur 40e anniversaire.

L’Autriche, qui a fait vibrer les planches; la Finlande, qui a débuté son numéro tout en douceur; l’Inde; la colorée République dominicaine et la Croatie ont aussi partagé leur culture avec les spectateurs.

Mis à part quelques longueurs et de minimes accros sonores, le spectacle a semblé ravir la foule. Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, a tenu à souligner l’ouverture et la capacité de réaction des organisateurs pour avoir déplacé le spectacle à l’intérieur. Celui qui a été le président de l’événement pendant quatre ans a mentionné à la foule que c’était dans le plaisir et avec fierté qu’il était présent à cette 33e édition.

Pendant ce temps, la pluie avait cessé, ce qui a permis à l’organisation d’allumer les feux d’artifice et aux spectateurs, de terminer leur soirée en beauté.

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