La zoothérapie au service des humains

La zoothérapie au service des humains

ZOOTHÉRAPIE. Une jeune diplômée en zoothérapie, Kim Hains-Brousseau, met tout en œuvre afin de pouvoir réaliser son rêve d’ouvrir son centre de zoothérapie dans la région.

Le Centre RéZOOlution s’est installé, en juillet 2015, sur la route O’Brien, à Lefebvre. Le but principal de l’aménagement du centre, à même la résidence de la femme de 25 ans, est d’offrir un programme d’équitation thérapeutique et de zoothérapie.

Diplômée au niveau collégial en zoothérapie du Cégep de La Pocatière et certifiée en équitation thérapeutique pas l’Institut agroalimentaire du Québec, Mme Hains-Brousseau a décidé de combiner les deux différentes disciplines afin d’offrir un service complet. La zoothérapie met en lien l’animal et l’humain alors que l’équitation thérapeutique permet à l’initié de monter sur la bête.

Les chevaux sont les principaux animaux utilisés lors des interventions, mais ses deux chiens, ses trois chats et les quatre poules peuvent aussi servir dans les thérapies.

«J’ai fait une intervention avec une fillette de quatre ans qui a «allumé» sur les poules. Comme les enfants en bas âge n’ont pas une grande concentration, j’ai pu capter l’intérêt plus facilement lors de mon intervention», de mentionner la femme qui est aussi membre de la Corporation des zoothérapeutes du Québec.

Dans un souci professionnel, l’intervenante se concentre uniquement sur ses capacités et ses connaissances. Elle n’hésite pas à demander l’aide de professionnels tels que des ergothérapeutes pour bien encadrer les bénéficiaires.

Pour le moment, Mme Hains-Brousseau combine son emploi du temps avec un travail d’éducatrice dans un centre jeunesse de la région de Saint-Hyacinthe. Là aussi, elle intervient avec ses animaux.

«Mon gros chien de 125 livres, qui est doux comme un agneau, m’aide beaucoup à faire comprendre que l’image que l’on dégage ne correspond pas toujours à ce que l’on est. Avec les jeunes, ça fonctionne très bien».

Au cours des prochaines années, la jeune femme désire améliorer ses installations afin de pouvoir être accréditée par l’Association canadienne d’équitation thérapeutique. En mai 2015, elle a reçu une certification en enseignement thérapeutique, mais elle ne peut pratiquer que dans des endroits certifiés comme à Sorel où elle a passé ses examens. Elle désire terminer l’aménagement du «ring» en installant de nouvelles clôtures. Un projet qui devrait s’étirer sur plusieurs années en raison des coûts élevés des différents matériaux.

À qui s’adressent ces services?

• Les gens de tous âges • Personnes avec troubles mentaux (ex: déficience, trisomie) ou psychologiques (trauma, peur, etc…) • Services privés ou éducation dans les écoles

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