Écoute et réconfort pour les parents vivant un deuil périnatal

Écoute et réconfort pour les parents vivant un deuil périnatal
Émilie Jetté et Catherine Michaud

DRUMMONDVILLE. Les parents ayant vécu un deuil périnatal peuvent maintenant trouver réconfort et partager leur chagrin et douleur en assistant aux cafés-causeries organisés par l’Association parents orphelins, en partenariat avec la Maison de la famille Drummond.

Ces cafés-causeries, animés par Catherine Michaud et Émilie Jetté, permettront aux parents vivant un deuil périnatal de partager leur vécu dans un cadre respectueux et réconfortant autour d’un bon café et de grignotines. Ils auront lieu chaque deuxième mercredi du mois, à compter du 11 février à la Maison de la famille Drummond, au 152, rue Saint-Damase.

«En s’associant avec la Maison de la famille, l’Association répond à un besoin souvent exprimé par les parents. C’est un avantage de plus pour notre communauté», affirme Françoise Dumais, directrice de la Maison de la famille.

«Nous sommes enchantés de voir les cafés-causeries ouvrir à l’extérieur de Montréal, car nous souhaitons que tous les parents en deuil de leur bébé au Québec puissent bénéficier de ce service», explique Mélissa-Ann Beaulieu, coordonnatrice des bénévoles pour Parents orphelins.

«Je suis ravie d’offrir accompagnement et soutien aux parents endeuillés de Drummondville et d’ajouter le type de ressource que j’aurais aimé trouver dans notre communauté il y a quelques années, lors de mon propre cheminement du deuil de mes filles», ajoute Catherine Michaud.

Les cafés-causeries sont accessibles à tout parent vivant un deuil périnatal sur simple inscription à info@parentsorphelins.org .

Le deuil périnatal, une réalité à démystifier

Le décès périnatal renvoie à la mort d’un bébé qui survient au cours de la grossesse, lors de l’accouchement ou dans sa première année de vie. Chaque année, près de 23 000 familles québécoises sont touchées par le décès d’un bébé. Selon l’Institut de la statistique du Québec, 428 enfants de 0 à 1 an sont décédés au Québec en 2013. Entre 2007 et 2001, 1869 bébés de 500 grammes et plus sont nés sans vie, soit près de 460 mortinaissances par an pour un taux de 7,2 mortalités périnatales pour 1000 naissances. À ces décès, s’ajoutent 22 000 grossesses qui se terminent par une fausse-couche avant la vingtième semaine de grossesse.

Le deuil périnatal fait référence aux réactions et aux sentiments qui peuvent être éprouvés par les parents touchés par le décès d’un bébé et leurs proches, sans égard à la période où leur bébé est décédé. En l’occurrence, l’Association considère que toute personne ayant vécu une grossesse qui s’est soldée par le décès d’un bébé avant l’âge d’un an peut sentir qu’elle vit un deuil périnatal. (CGM)

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