DRUMMONDVILLE. Le vendredi 16 octobre dès 18 h à la place Saint-Frédéric, la réalité de l’itinérance à Drummondville sera soulignée, et ce, en même temps que plus d’une trentaine d’autres villes à travers le Québec.
Cette année, la programmationde la Nuit des sans-abri prévoit un concours d’abris de fortune, une marche de solidarité (à 19 h) suivie d’une cérémonie entourant l’allumage du brasero, des prises de parole, des témoignages et des performances artistiques variées.
«Même s’il ne semble pas toujours visible aux yeux de tous, le phénomène de l’itinérance existe à Drummondville, indique l’organisme. L’itinérance n’a pas de visage. Et en 2015, elle s’éloigne des stéréotypes longtemps véhiculés pour toucher un nombre croissant de personnes dans notre communauté.»
Qu’elle soit situationnelle, cyclique ou chronique, il est estimé qu’entre 300 et 400 personnes se retrouvent en situation d’itinérance, sous différentes formes, chaque année à Drummondville.
La Nuit des sans-abri est une occasion de sensibiliser la population aux difficultés éprouvées par de nombreuses personnes à risque d’itinérance ou vivant de l’itinérance.
La Nuit des sans-abri propose, le 16 octobre, une soirée de solidarité auprès des personnes qui ont pu vivre ou qui vivent en ce moment en situation d’itinérance. «C’est aussi le moment d’appeler la population à s’indigner collectivement face à ce phénomène dans une société de plus en plus individualiste où le paraître et le pouvoir tendent à déconstruire le lien social et produire un isolement qui atteint plus cruellement un nombre croissant de personnes dans notre communauté», ajoute l’organisme.
Quelle que soit la température, l’événement débutera à 18 h à la place Saint-Frédéric. Le comité organisateur de la Nuit des sans-abri de Drummondville est composé de L’Auberge du cœur Habit-Action, du Carrefour d’Entraide Drummond, du Comptoir alimentaire Drummond, de l’Église catholique de Drummondville, de la CDC Drummond, de la Maison des jeunes Richelieu, de la Maison des jeunes de St-Charles, du Refuge La Piaule, du Réseau d’aide le Tremplin et de la Tablée populaire. (JÉ)
