Retour dans le passé

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Le président des festivités du 150e

BICENTENAIRE. Des journaux, un vinyle et des documents du 150e anniversaire de Drummondville, voilà ce que contenait la fameuse capsule temporelle qui avait été dissimulée dans l’œuvre-fontaine du parc Pinard il y a près de 50 ans. 

Le contenu de la boîte métallique, qui a résisté aux intempéries, aux travaux de restauration et aux malfaiteurs, hier.

Un an après les festivités du 150e, soit en 1966, les membres du comité d’organisation des fêtes avaient inséré des objets dans ce coffre métallique, puis l’avaient placé dans un mur de l’œuvre située au coin du boulevard Saint-Joseph (appelé le boulevard Bernard à l’époque) et de la rue Saint-Pierre.

Réal Jean, ex-conseiller municipal, avait pris soin de placer des briques devant afin de bien dissimuler la capsule. «Il y a quelque temps, lorsque la plaque en bronze a été volée (qui se trouvait devant les briques), j’ai vu l’importance de mes travaux. Si je n’avais pas posé de briques, la capsule n’aurait pas été là», a-t-il témoigné lors du dévoilement.

À première vue, des copies de la plupart des articles découverts dans la capsule se trouvent déjà dans les archives de  la Société d’histoire de Drummond (SHD). Toutefois, la directrice, Hélène Vallières, avait très hâte d’y jeter un coup d’œil de plus près, dans l’espoir de faire de nouvelles découvertes.

Le vice-président de la Corporation du 200e, André Komlosy, a souligné le travail de deux bénévoles du 200e, Hélène et Jean Balleux, qui ont passé des heures à feuilleter les archives de la Société d’histoire de Drummond afin de mettre la main sur des informations liées à la fameuse capsule. Hélène Vallières explique que même si l’emplacement de la capsule était connu, des vérifications étaient de mise dans le but de confirmer qu’elle s’y trouvait encore et qu’elle n’avait pas été déplacée, au fil du temps.

«Il y a 50 ans, les Drummondvillois célébraient fièrement le 150e anniversaire de fondation de notre ville par le major général Frederick George Heriot. À travers les festivités nombreuses, ils ont pensé à nous, qui les avons suivis», a souligné le maire Alexandre Cusson.

Les objets retrouvés dans la capsule seront exposés à la Bibliothèque Côme Saint-Germain.

Rappelons qu’une nouvelle capsule temporelle a été dissimulée à Drummondville cet été. Dans 50 ans, celle-ci sera ouverte. «En 2065, comme en 2015, les Drummondvillois célèbreront leur fierté de faire partie de cette belle communauté», a mentionné le maire Cusson.

Le président des festivités du 150e, Grégoire Mercure, a d’ailleurs souhaité à M. Cusson d’être présent à l’ouverture de la nouvelle capsule, en 2065.

Contenu de la capsule

  • Un 45 tours de la chanson thème du 150e appelée «Parc Woodyatt» et de la pièce «rue Lindsay»
  • Copies du journal La Parole, de La Tribune et du Montréal-Matin de 1966
  • Documents des festivités du 150e
  • Cahier spécial de La Parole «Aspects de la vie quotidienne dans nos cantons de 1815 à 1965»
  • Brochure historique rédigée par Côme Saint-Germain

 

Alexandre Cusson a fait un saut dans le passé avant de procéder à l’ouverture de la capsule… Il y a 50 ans… 

  • Drummondville n’était pas une ville de même taille. C’était avant les fusions municipales
  • L’espérance de vie des gens était de 10 à 15 ans moins élevée qu’aujourd’hui
  • Le prix de la maison moyenne s’établissait à 8280 $ en 1961 (155 000 $ aujourd’hui)
  • 306 logements encore sans eau courante à Drummondville
  • La bibliothèque municipale comptait 22 volumes
  • L’été de 1965 : froid record en juillet, record de pluie en août et record de chaleur en septembre
  • En 1966 : construction du «pont neuf» (pont de la Traverse)

 

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