François Choquette appuie son chef Thomas Mulcair

François Choquette appuie son chef Thomas Mulcair
François Choquette demeure derrière son chef Thomas Mulcair.

Au milieu d’une certaine agitation qui secoue les colonnes du Nouveau Parti démocratique (NPD), à l’approche du vote de confiance à l’endroit de Thomas Mulcair, le député de Drummond François Choquette demeure derrière son chef.

«Tom a toute ma confiance. Nous, au Québec, on le connait bien, mais, dans le reste du Canada, il est relativement nouveau. Il est arrivé en 2012», de rappeler celui qui a été élu une première fois en 2011 à l’époque de Jack Layton.

Au cours des derniers jours, trois anciens députés néo-démocrates québécois défaits lors de la dernière élection ont fait paraître une lettre ouverte dans Le Devoir dans laquelle ils affirment être «troublés de voir que le parti a oublié sa raison d’être et les valeurs qu’il a toujours incarnées». Une trentaine d’autres membres du NPD ont révélé qu’ils ne se sont pas sentis «représentés par la plateforme électorale» qu’ils devaient défendre l’automne dernier. À cela s’ajoutent les revendications d’un groupe assez marginal au sein du parti, le «caucus socialiste», qui demande une course au leadership.

«Tout le monde est triste et déçu de notre défaite d’octobre dernier. Nous avons vécu l’espoir de former le gouvernement. Le vent était en notre faveur de même que les sondages nationaux. Nous avons senti le pouvoir tellement nous étions proches. Mais Thomas Mulcair n’est pas l’unique responsable de cette défaite. C’est sûr qu’il y a eu des erreurs, mais ce n’est pas une raison pour changer de chef. Je ne vois pas cette nécessité. D’autant plus que Tom est un politicien efficace, il l’a prouvé dans l’opposition officielle», s’est dit d’avis le député drummondvillois.

Le congrès néo-démocrate aura lieu du 8 au 10 avril prochain, à Edmonton. Comme le prévoit la constitution du NPD, les membres se prononceront alors sur la pertinence d’organiser une course à la direction.

«Les militants ont des choses à dire et il est important qu’ils s’expriment. Mais, en même temps, un parti ne peut pas être à 100 % comme tu le voudrais. Moi, je suis plus à gauche mais je suis prêt à discuter et à débattre des idées des autres. Tout ça n’est pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain».

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