Pascale Déry en 10 questions

Pascale Déry en 10 questions
Pascale Déry (Photo TC Media – archives

ÉLECTIONS. À l’aube de l’élection du 19 octobre prochain, L’Express vous propose de découvrir qui sont vos candidats, en politique comme dans la vie de tous les jours. Nous vous présentons aujourd’hui Pascale Déry, du Parti conservateur du Canada.

Pascale Déry et la politique en cinq questions.

Q: Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer en politique à ce moment-ci?

R: J’ai beaucoup réfléchi avant de faire le saut en politique. J’étais très épanouie dans ma profession en tant que chef d’antenne à LCN et à TVA en tant que journaliste. Mais en même temps, je ressentais le besoin de sauter dans l’arène publique comme l’ont fait d’anciens collègues tels que Nathalie Roy, Gérard Deltell et Véronyque Tremblay. J’ai fait ce choix parce que je veux travailler avec et pour les gens, avec les intervenants des tous les milieux, de même qu’avec les élus municipaux et provinciaux pour réaliser des projets visant à améliorer la qualité de vie des familles de la classe moyenne, tant sur le plan économique que sur le plan social. Ça fait trop longtemps que la région reste dans l’opposition avec le Bloc et le NPD, il est grand temps de ramener la région autour de la table du pouvoir à Ottawa. Je suis convaincue que le 19 octobre prochain, les gens de Drummond feront un choix stratégique pour l’avenir de leur communauté !

Q: Qui vous a le plus inspiré en politique?

R: Je m’inspire beaucoup de Marie-Claire Kirkland-Casgrain, une grande Québécoise qui a été la première députée élue à l’Assemblée nationale à Québec. Son legs, à titre de femme fonceuse, a permis à tant d’autres comme moi de franchir des barrières qui étaient jusque-là jugées insurmontables. C’est grâce à elle si les femmes mariées ont obtenu le droit d’exercer des actes juridiques sans le consentement de leur mari. En tant que femme, je crois qu’il faut préserver nos droits acquis au fil des ans et défendre les valeurs québécoises qui supportent ces droits fondamentaux, à commencer par l’égalité entre les sexes. C’est d’ailleurs pourquoi je suis fière de représenter le seul parti qui a la volonté ferme et la capacité d’agir pour interdire une fois pour toutes le niqab lors des cérémonies de citoyenneté.

Q: Quelle serait votre première action en tant que députée de Drummond?

R: Si les gens de Drummond me font l’honneur de me choisir comme députée, ma première action sera de renforcer la collaboration économique entre les villes et PME de la région et le gouvernement fédéral. Quand je rencontre des gens d’affaires et des familles de la région, on me parle beaucoup du besoin de garder nos travailleurs dans la région et de l’urgence de renforcer les liens de partenariat avec le fédéral. En établissant davantage de partenariats entre les divers paliers de gouvernement et en collaborant tous ensemble, nous pourrons créer un climat propice à la création d’emplois de qualité chez nous. Pendant les 22 dernières années, les députés du comté ont siégé dans l’opposition. Je suis convaincue que la région gagnerait à avoir une voix forte pour la représenter au sein du gouvernement. La construction éventuelle d’un Centre d’excellence en compétitivité et en productivité ici même à Drummondville est le genre de projets porteurs d’avenir que j’aimerais voir se réaliser chez nous grâce à une collaboration entre le fédéral et les divers intervenants locaux impliqués. Le premier ministre Harper s’est déjà montré ouvert à cette idée au début de la campagne et à mon avis, un tel levier contribuerait certainement à positionner encore plus la région comme un incontournable au Québec et au Canada sur le plan économique, en plus d’attirer des entreprises de partout dans le monde. C’est pourquoi j’aimerais contribuer à sa réalisation en tant que députée de Drummond.

Q: Quelle est la valeur la plus importante à défendre pour vous en politique?

R: La vie politique repose sur l’intégrité et l’honnêteté. J’ai été élevée sur la base de ces valeurs et c’est ce que je tiens à transmettre à mes deux enfants. Lorsque je m’engage dans des projets, je m’y engage à fond. Durant mes nombreuses années comme journaliste, je me suis toujours fait un point d’honneur d’accomplir mon travail avec intégrité et honnêteté, pour le bénéfice du grand public. Et j’ai bien l’intention de conserver ces mêmes valeurs si j’ai la chance d’être élue à Ottawa. Pour moi, la fonction de député, c’est plus qu’un emploi. C’est une responsabilité, une obligation de réaliser ce que je promets aux gens qui me font confiance.

Q: Si vous aviez une chose à changer à votre personnalité, qu’est-ce que ce serait?

R: Je suis une personne énergique qui fonce dans la vie. Chaque personne que j’ai rencontrée durant la campagne m’a fait prendre conscience d’à quel point j’aime profondément les gens. Dans mon grand enthousiasme et mon dévouement pour les autres, j’en oublie parfois de penser à moi-même – je dois à l’occasion me discipliner et prendre un peu de temps pour prendre soin de moi, aussi…

Qui est Pascale Déry la Centricoise?

Q: Qu’est-ce qui vous rend le plus fier(ère) de Drummond?

R: Ce qui me rend le plus fière de Drummondville et des villages environnants, c’est le fait que cette région dynamique s’est positionnée comme un fleuron sur le plan économique grâce au travail remarquable de leaders économiques forts. Je me sens très attachée aux valeurs de ces entrepreneurs et travailleurs. C’est d’ailleurs en pensant à ces hommes et ces femmes d’exception que j’ai surnommé la circonscription «le comté des bâtisseurs» ! En tant que mère de famille, mariée à un entrepreneur, je suis convaincue de l’importance de la stabilité économique. Cela passe par la création d’emplois et les gens reconnaissent, tout comme moi, que ce gouvernement conservateur a prouvé qu’il était le mieux placé pour gérer notre économie en misant sur la croissance avec des baisses d’impôts et de taxes.

Q: Quel est votre sport préféré? À quel endroit le pratiquez-vous dans la région?

R: Depuis ma jeunesse, mon sport préféré a toujours été la natation. Cependant, depuis maintenant 6 mois, je dois dire que mon nouveau sport préféré est le porte-à-porte ! J’ai parcouru chaque coin du comté, plus d’une fois, en y rencontrant les travailleurs et en écoutant les familles de la région. La région a beaucoup à offrir au plan touristique et j’aime me balader à travers les rues des villes et villages de la région, les paysages souvent sont époustouflants ! Et que dire des rencontres exceptionnelles que je fais chaque jour avec des citoyens tous plus fascinants les uns que les autres?

Q: Quel est votre groupe de musique ou votre chanteur(se) préféré(e)?

R: Ma mère était chanteuse, donc j’ai été bercée dans mon enfance par les rythmes d’Édith Piaf et j’ai développé très jeune l’oreille musicale. Je suis une grande passionnée de musique et j’aime beaucoup de styles différents. À preuve; dans ma jeunesse, je suis passée d’ACDC à Charles Aznavour ! J’aime beaucoup la musique québécoise. Mentionnons entre autres les Trois Accords et Céline Dion, que j’adore. Après avoir travaillé avec Céline, et ayant été près d’elle, je peux dire que c’est une chanteuse hors pair et toujours proche des gens. Je m’inspire beaucoup d’elle. Je suis aussi très ouverte à découvrir de nouveaux styles musicaux et c’est pourquoi j’adore participer au Mondial des cultures de Drummondville, qui attire des artistes impressionnants.

Q: Quelle est votre marque de voiture? Quel est votre endroit préféré pour rouler dans la région?

R: Je conduis un VUS Jeep avec, comme beaucoup de parents de jeunes enfants, deux sièges d’auto à l’arrière et un grand coffre pour les poussettes… J’aime particulièrement me promener sur les petites routes rurales de la région en fin de journée et regarder le coucher du soleil sur les champs dorés alors que les agriculteurs d’ici travaillent avec acharnement, particulièrement à cette période-ci de l’année. Avec les feuilles des arbres qui ont récemment commencé à changer de couleur, le spectacle n’en est que plus exceptionnel.

Q1: Avez-vous un animal de compagnie? Si oui, quel est son nom?

R: J’ai longtemps eu un chien. Il s’appelait Dali, comme le célèbre peintre ! J’ai malheureusement été obligée de m’en défaire il y a quelques années, car mon garçon souffrait d’asthme. Nous l’avons donné à un couple de retraités qui ont très bien pris soin de lui. Même si je sais qu’il est heureux avec sa nouvelle famille, je m’ennuie beaucoup de lui…

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