Sébastien Schneeberger part en guerre contre le tabac

Par Gerard Martin
Sébastien Schneeberger part en guerre contre le tabac

Sébastien Schneeberger est le porte-parole de la CAQ en matière de santé publique.(Photo TC Media-Archives Ghyslain Bergeron)

DRUMMOND-BOIS-FRANCS– En sa qualité de porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ) en matière de santé publique, le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, a donné un appui sans équivoque à la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac qui mène une campagne ayant pour objectif principal de baisser à 10 % d’ici dix ans le taux de tabagisme qui se situe actuellement à un peu plus de 20 %.

C’est à l’occasion du lancement de cette campagne, le 20 novembre dernier, à l’Hôtel du Parlement, que M. Schneeberger est intervenu durant le point de presse pour donner sa position et celle de son parti sur cette initiative de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.

10% d’ici dix ans

«Que vise le gouvernement? Jusqu’où compte-t-il amener le Québec pour réduire le tabagisme?, a d’abord interrogé Sébastien Schneeberger en affirmant du même souffle que des questions aussi fondamentales appellent des réponses claires en termes de cibles et de calendrier.

«Les réponses doivent être au cœur de la révision de la Loi sur le tabac qui se fait attendre depuis 2010, ainsi que des autres actions potentielles du gouvernement. Nous appuyons l’objectif ambitieux, mais réaliste, de baisser à 10 % d’ici dix ans le taux de tabagisme qui se situe actuellement à un peu plus de 20 %», a précisé le porte-parole de la CAQ.

Celui-ci a rappelé que plus de 50 organismes œuvrant dans le domaine de la santé endossent la campagne antitabac, appelée «10 dans 10» dont l’Association médicale du Québec, le Collège québécois des médecins de famille, l’Ordre des dentistes du Québec, l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec.

Pour le député caquiste de Drummond-Bois-Francs, il est temps de revoir la Loi sur le tabac, notamment afin de contrecarrer l’initiation d’une nouvelle génération de fumeurs.

Tout en plaidant que bien que la Loi sur le tabac, qui remonte à 1998, a été révisée en 2005, M. Schneeberger ne peut que constater que le gouvernement fait face à un adversaire coriace. «L’industrie du tabac est parvenue depuis à la contourner par des manœuvres comme l’aromatisation du tabac, la mise en marché de cigarettes ultraminces pour jeunes femmes et la transformation des emballages en mini-véhicules publicitaires», a-t-il déploré devant les membres de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.

«Par conséquent, ne peut que constater en conclusion le député Schneeberger, le taux de tabagisme reste coincé au-dessus de 20 %, alors que ce fléau demeure la première cause de maladies et de décès évitables au Québec.»

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