Annexair garde le cap et maintient sa croissance

Annexair garde le cap et maintient sa croissance
Le président d'Annexair, François Lemieux. (Photo : Archives)

ÉCONOMIE. Malgré le fait que Gestion Annexair ait mis fin au projet de construction de son usine à Saint-Germain-de-Grantham, les activités de l’entreprise Annexair de la rue Bergeron roulent à plein régime en raison de la demande grandissante pour ses produits combinée à la vigueur de l’économie américaine.

«Les performances des dernières années, illustrées par le maintien d’un carnet de commandes bien rempli, témoignent de la bonne santé financière d’Annexair et nous permettent de rassurer nos employés et nos clients quant à toute incertitude ou crainte qu’ils pourraient avoir face à l’avenir, affirme d’entrée de jeu François Lemieux, président d’Annexair. On n’a qu’à demander aux fournisseurs d’Annexair, qui me témoignent régulièrement de leur satisfaction quant au volume d’affaires qu’on leur octroie. Ils en sont bien heureux, en plus d’être fiers partenaires de notre croissance.»

Durant la dernière année, l’entreprise a embauché une trentaine d’employés et malgré ce fait, il lui arrive parfois de refuser des contrats d’envergure en raison de l’espace restreint de son usine actuelle, indique-t-il.

Ayant atteint les 50 millions de dollars de chiffre d’affaires, Annexair approche la capacité de production maximale possible à ses installations de la rue Bergeron.

«Dans ce contexte, on doit se retrousser les manches, se concentrer sur nos acquis et consolider nos effectifs. Il faut apprendre de nos erreurs pour mieux rebondir plus tard. Annexair doit également revoir son plan de développement afin de cibler de nouvelles solutions ingénieuses qui nous permettront d’accroître, tel que prévu, notre capacité de production», laisse entendre le président.

Avec l’usine de Saint-Germain-de-Grantham qu’elle planifiait de louer, Annexair prévoyait fabriquer une nouvelle génération de produits en matériaux composites : une innovation qui va, selon l’entreprise, révolutionner le marché et lui ouvrir de nouvelles portes à l’international.

«Malgré notre jeune parcours, nous avons déjà apporté à l’industrie plusieurs innovations dont nous sommes fiers. Dans ce cas-ci, le développement d’un produit vert, en bio composite, nous a demandé près de cinq années d’efforts. C’est donc avec la même détermination que nous chercherons une solution alternative à l’usine de Saint-Germain, afin de lancer, comme prévu, ce nouveau produit novateur», fait-il savoir.

Du côté de la Municipalité

Joint par téléphone, le maire de Saint-Germain-de-Grantham, Mario Van Doorn, a accueilli la nouvelle avec déception.

«Je trouve ça bien dommage pour toute l’équipe d’Annexair qui est une belle entreprise qu’on aurait bien aimé accueillir. C’était pourtant bien parti, mais ç’a tourné au vinaigre et nous n’avons aucun contrôle là-dessus.»

«Maintenant, j’espère qu’il y aura un acheteur potentiel qui prendre la relève de cette infrastructure qui est située à un endroit stratégique», poursuit-il.

Annexair est un chef de file dans l’industrie des systèmes de ventilation à haute efficacité énergétique. Elle réalise plus de 95 % de ses ventes aux États-Unis, dont presque la totalité constitue des projets LEED. Aujourd’hui, l’entreprise compte 215 employés, dont une quarantaine d’ingénieurs. Le personnel se partage une masse salariale de 12 millions de dollars. 

Partager cet article