Drummondville signe un nouveau partenariat économique

Drummondville signe un nouveau partenariat économique
Le maire Alexandre Cusson et l'adjoint au maire d'Aulnay-sous-Bois

Drummondville a signé lundi une entente de partenariat avec Aulnay-sous-Bois, une commune au nord de Paris, en France. Celle-ci vise à développer l’activité économique dans les deux villes pour une durée de trois ans.

Le partenariat encouragera les liens entre les organisations économiques et les industries des deux communautés. Des stages et des échanges étudiants sont aussi prévus.  «C’est de développer nos marchés et de créer des liens professionnels. Cela permettra aussi aux entreprises européennes de s’installer plus facilement chez nous», a précisé le maire de Drummondville, Alexandre Cusson.

 Dimanche, quelques Français ont visité la ville dans la journée. Ce lundi, ils se rendaient, en compagnie du maire et de Martin Dupont, directeur général de la Société de développement économique de Drummondville (SDED) qui est associée à ce projet, à l’UQTR, au Cégep ainsi qu’au Carrefour jeunesse emploi de Drummondville. «Le but est de leur présenter l’entente et peut-être qu’éventuellement, des stages dans cette région seront possibles», a précisé M. Cusson. Rappelons que le Cégep de Drummondville participe à un programme de stage avec La Roche-sur-Yon depuis déjà quelques années.

L’adjoint au maire d’Aulnay-sous-Bois, Frank Cannarozzo, explique que sa ville souhaite s’inspirer du modèle drummondvillois. «En circulant dans les zones d’activités de Drummondville, on a pu voir la façon dont elles ont évolué et c’est une vraie réussite. C’est une ville qui inspire la sérénité et la générosité, à l’image des Québécois», a-t-il ajouté.

Un partenariat en vue d’un autre

 

«Depuis maintenant plusieurs années, le développement économique passe par le partenariat économique. Drummondville a décidé d’accélérer son partenariat avec les Français en vue de l’Accord économique et commercial global (AECG)», a indiqué Alexandre Cusson.

L’AECG est un traité récemment négocié entre le Canada et l’Union européenne, qui, une fois appliqué, offrira aux entreprises des débouchés commerciaux plus nombreux et de meilleure qualité.  L’Union européenne est le plus vaste marché d’approvisionnement au monde, avec des achats publics d’une valeur d’environ 3 300 milliards de dollars par année.

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