Le plus grand capteur de rêve au monde pour la Fête de la diversité culturelle

Le plus grand capteur de rêve au monde pour la Fête de la diversité culturelle

DIVERSITÉ. Avec un diamètre de 15 pieds (4,5 mètres), le capteur de rêves présenté lors de la cinquième édition de la Fête de la diversité culturelle de Drummondville, vendredi et samedi au parc Sainte-Thérèse, serait le plus grand jamais assemblé.

L’arrivée de nombreux réfugiés cette année a teinté l’évènement. «C’est sûr que la signification du capteur de rêves, que ça détruit les mauvais rêves et que ça ne garde que les bons rêves, on a fait le parallèle avec l’immigration, explique la coordinatrice de l’activité, Marjorie Boucher. Essayer d’oublier de mauvaises images et de recommencer la vie à Drummondville qu’avec les beaux souvenirs.» Véronique Laurin et Éric St-Hilaire, deux élèves du centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, ont fait la structure du capteur de rêves. Les gens pouvaient y accrocher une plume sur laquelle ils écrivaient leurs vœux.

Des immigrants qui ont accepté de raconter leur parcours composaient une «bibliothèque humaine». Les personnes présentes pouvaient s’installer et échanger avec les immigrants sur place à propos de leur arrivée au Québec et leur départ de leur pays d’origine notamment. «L’échange, c’est vraiment le but de la fête», soutient Mme Boucher.

La Fête de la diversité culturelle s’adresse à tous. Plusieurs activités comme de la danse, de la musique du monde, gratuites étaient présentées sur la scène, installée pour les deux journées. Quelques personnes dansaient lors de la performance de tam-tams du groupe Afrique-Québec. «Les communautés sont de plus en plus nombreuses à Drummondville. C’est vraiment important de faire un évènement pour eux, par eux et pour la population aussi», souligne Marjorie Boucher.

Plusieurs stands, dont celui de la Colombie, de la Chine et du Gabon, permettaient d’en apprendre sur d’autres cultures. «À Drummondville, le tissu social a changé. Il faut créer des espaces de partage, d’échanges comme ça (la Fête de la diversité culturelle) entre les familles québécoises et les familles immigrantes», renchérit le directeur général du Regroupement interculturel de Drummondville (RID), Darryl Barnabo.

Les organisateurs, aidés d’une centaine de bénévoles, ont mis quatre mois à préparer l’évènement, qui se déroule sur deux jours pour la première fois, vendredi et samedi.

M. Barnabo attendait plusieurs milliers de personnes pour la Fête de la diversité culturelle. Quelques centaines y étaient samedi.

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