Deux jeunes Drummondvilloises se démarquent à l’Expo-sciences pancanadienne

Deux jeunes Drummondvilloises se démarquent à l’Expo-sciences pancanadienne

SCIENCE. Grâce à leur projet «Vous en saliverez!», deux élèves du collège Saint-Bernard, Victoria Allen et Sarah Veilleux, ont obtenu la médaille d’argent dans leur catégorie lors de la finale pancanadienne de l’Expo-sciences, le 19 mai, à Montréal.

Les deux scientifiques en quatrième secondaire ont adoré leur expérience à l’Expo-sciences pancanadienne. «On était avec la meilleure délégation! lance Sarah Veilleux, âgée de 16 ans, qui fait référence à l’équipe du Québec. On a aussi pu rencontrer d’autres jeunes du Canada, ce qui nous a permis de pratiquer notre anglais.» De jeunes scientifiques de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et d’ailleurs au Canada participaient à l’évènement.

Leur médaille d’argent vient avec une bourse de 2000 $ en bourse d’admission de l’Université Western en Ontario. En plus de cette bourse, elles ont remporté deux prix. Il s’agit des prix de la Fondation S.M. Blair Family, qui appuie la recherche en sciences et technologies, et le prix de l’innovation en génie de l’Institut canadien des ingénieurs d’une valeur de 750 $. «C’est sûr que c’est plaisant de voir ces mois de travail être reconnus», soutient, Victoria Allen, âgée de 15 ans. Elle et Sarah Veilleux travaillent sur «Vous en saliverez!» depuis le mois de novembre.

Une idée unique

Sarah Veilleux et Victoria Allen ont créé un bâton capable de détecter le taux de glucose d’une personne diabétique avec la salive. Ces élèves ont été en mesure de faire la détection grâce à la microfluidique, une science sur l’étude des fluides qui circulent dans de microcanaux, et la colorimétrie, qui permet de définir et comparer des couleurs.

Elles ont pu bénéficier de l’aide de trois mentors du Conseil national de recherche du Canada. «Ça visait à résoudre une problématique importante, la phobie des aiguilles», explique Sarah Veilleux, qui voudrait travailler dans le domaine de la médecine.

Les deux scientifiques souhaitent faire breveter le mécanisme qui leur permet de détecter le taux de glucose, puisqu’il n’existe pas. Elles aimeraient rendre leur produit accessible aux pays en voie de développement, car les coûts de la production sont minimes. Par exemple, les bâtons pour détecter le taux de glucose coûtent 40 cents.

Victoria Allen et Sarah Veilleux ont eu l’occasion de tester leur invention à plusieurs reprises, lors des finales régionales et québécoises notamment, ce qui leur a permis d’évaluer leur projet. Les deux élèves de Drummondville ont pu constater la fiabilité de leur produit, qui détecte le taux de glucose plus rapidement qu’une prise de sang.

Lors des compétitions, elles ont reçu des conseils de la part des juges. «Ça nous a vraiment aidés à nous améliorer. Par exemple, pour vérifier l’efficacité du bâton, on nous a conseillé de comparer avec les prélèvements sanguins faits en hôpital», affirme Victoria Allen, qui pense poursuivre ses études en droit.

Partager cet article