Deux accusations portées contre Jean-Pierre Raby

Deux accusations portées contre Jean-Pierre Raby
 Jean-Pierre Raby escorté par les policiers à la sortie de sa résidence mardi.

JUSTICE. Deux accusations de bris de condition ont été portées contre Jean-Pierre Raby, le résident du chemin du Golf où la police, après avoir reçu un appel d’un homme en détresse psychologique, a demandé l’aide du Groupe tactique d’intervention, considérant que l’homme refusait de coopérer.

Jean-Pierre Raby, dentiste de profession, qui a cessé ses activités professionnelles en 2013, a comparu au palais de justice de Drummondville jeudi et était de retour aujourd’hui pour son enquête caution. Son avocat a demandé une évaluation de son client avant de continuer les procédures. Raby reste détenu pour le moment et il sera de retour le 6 mai au palais de justice de Drummondville.

Les deux accusations qui pèsent sur lui concernent deux bris de condition, un pour ne pas avoir respecté une interdiction de communiquer avec une certaine personne et un autre pour ne pas avoir respecté l’interdiction d’être en possession d’une arme offensive, dans ce cas-ci possiblement un couteau.

La Sûreté du Québec se limite à dire qu’elle a reçu un appel pour un homme en détresse psychologique, sans préciser d’où provenait cet appel. Comme l’a expliqué un porte-parole de la SQ, si la police a fait appel au Groupe tactique d’intervention, ce qui n’a pas été sans inquiéter le voisinage, c’est que «nous avons des motifs raisonnables de craindre que l’homme peut être dangereux, particulièrement en raison d’antécédents».

Et des antécédents, Jean-Pierre Raby en a. Harcèlement, extorsion, méfait, entrave à la justice et plusieurs bris de condition sont parmi les nombreux chefs d’accusation pour lesquels il a été reconnu coupable.

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