Germain Jutras entre au Temple de la renommée des affaires

Germain Jutras entre au Temple de la renommée des affaires

Me Germain Jutras est accompagnée des partenaires majeurs

AFFAIRES. «Inspiration», «modèle de réussite et d’implication» ne sont que quelques-uns des qualificatifs reçus par l’avocat Germain Jutras, lors du coquetel des bâtisseurs de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID), le 25 janvier, à l’hôtel Le Dauphin.

Devant près de 250 convives, les hommages se sont succédé à l’endroit de Me Germain Jutras, qui devient le premier avocat à entrer au Temple de la renommée des affaires et à recevoir le prix George-Haggerty.

André Komlosy, le président de la CCID, l’a rapidement défini comme quelqu’un qui «incarne les valeurs d’engagement, de détermination et de leadership de la CCID».

Son discours a été suivi d’une vidéo qui regroupait les témoignages de collègues et d’amis de Me Germain Jutras. Son mentor, Me André Biron, l’a présenté comme un «avocat exceptionnel». Claude Verrier a rappelé le rôle marquant que Me Germain Jutras a joué dans la fondation du Village québécois d’antan. Pour l’ex-premier ministre du Québec Bernard Landry, Germain Jutras «a formé et a inspiré des jeunes». «Quand j’entends parler des Jutras, je ne pense pas aux prix (les prix Jutra qui récompensent l’industrie du cinéma)», a-t-il lancé, à la blague.

Ovationné et applaudi, Me Germain Jutras a tenu à remercier sa femme, Francine Ruest-Jutras, dont il a toujours eu le «soutien indéfectible», les personnes présentes et les organisateurs de la soirée. «Elle (Francine Ruest Jutras) est, pour moi, une perle extraordinaire. On a traversé 50 ans de mariage. Alors, on devrait continuer?» a rigolé Me Germain Jutras.

Sa conjointe a reconnu qu’il avait été son «principal supporteur». «Il a toujours été là, à l’occasion, pour me prodiguer des conseils. Il a d’ailleurs toujours été intéressé par la chose publique. (…) Je lui dois certainement une partie de ma réussite», indique-t-elle, alors que les deux se sont rencontrés à l’Association générale des étudiants de Drummondville.

Une carrière mouvementée

Me Germain Jutras, avocat chez Jutras et associés, est la 27e personne à entrer au Temple de la renommée des affaires de la CCID. Il pratique le droit depuis 1967. Me Jutras a été juge à la Cour du Québec, professeur à l’École du Barreau et arbitre en droit du travail auprès d’Hydro-Québec et de la Ville de Montréal.

Impliqué dans sa communauté, il a été président du conseil d’administration de l’hôpital Sainte-Croix, de la Corporation du Manoir et domaine Trent ou encore du comité de Drummond du Parti québécois.

Me Germain Jutras a également été agressé, en 2000, par Normand Collard, un individu payé par Jean-Marc Lemaire, dont le fils, Simon Lemaire, a été impliqué dans un litige avec des clients de Me Jutras.

Il ralentit depuis peu ses activités pour pouvoir «profiter de la vie autrement».

Son épouse, Francine Ruest Jutras, également membre du Temple de la renommée des affaires depuis 2015, et lui deviennent le deuxième couple à y entrer, après Hector Caya et Bibiane Boucher en 1998.

Me Germain Jutras est originaire de Nicolet, mais réside depuis 1949 à Drummondville.

Prix Jean-Claude-Milot

Lors de la même soirée, la 50e finale des Jeux du Québec a reçu le prix Jean-Claude-Milot, remis «à une personne, ou un organisme, dont l’action a apporté des retombées significatives pour le tourisme dans la région au cours de l’année précédente». Le conseiller municipal Roberto Léveillé et le directeur général des Jeux du Québec de Drummondville, Michel Viens, ont accepté le prix au nom de toute l’équipe et du président des 50es Jeux du Québec, Denis Gauthier. «Quand on regroupe 2500 personnes dévouées, il faut le souligner. C’est ce qui est beau à Drummondville. On fait les choses ensemble», a soulevé Michel Viens.

Un temple masculin

Depuis 1996, la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond a intronisé 22 hommes contre 5 femmes. Pour son directeur général, Alain Côté, c’est «la logique des choses». «Il y a plusieurs années, les femmes ne travaillaient pas. (…) Les bâtisseurs, c’est des personnes assez âgées. Ils ont des carrières derrière eux», rappelle-t-il. Alain Côté croit cependant que dans les dix prochaines années, «ça va changer». «Il va y avoir plus de femmes que d’hommes», pense-t-il, tout en précisant que la sélection des bâtisseurs ne se fait pas selon le genre d’une personne. La réussite et l’implication dans la communauté dominent les critères de sélection du bâtisseur drummondvillois.

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