Grève dans les écoles le 28 octobre

Grève dans les écoles le 28 octobre
Des moyens de pression ont commencé à Drummondville

MOBILISATION. Une première journée de grève aura lieu dans les écoles et autres services publics du Centre-du-Québec le 28 octobre.

La grève tournante instiguée par le Front commun sera faite par des enseignants, des infirmières, des professionnels, des techniciens, du personnel de soutien et administratif, des ouvriers et des fonctionnaires dans l’ensemble des établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des cégeps, des organismes gouvernementaux et de la fonction publique.

Selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), outre le 28 octobre, les syndiqués centricois seront en débrayage les 12 et 13 novembre. Une grève nationale est aussi prévue les 1er, 2 et 3 décembre.

Selon le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Drummondville (SERD), Guy Veillette, ces journées de grève sont «sous réserve». La suite des moyens de pression dépendra des négociations avec le gouvernement, explique ce dernier.

Le Front commun du secteur public, à la base de l’initiative, regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec.

Des grèves rotatives se tiendront dans toutes les régions du Québec, et ce, dès le 26 octobre.

Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars. «Cela fera bientôt un an que nous négocions avec le gouvernement, rappelle par voie de communiqué le président de la FTQ, Daniel Boyer. Jusqu’à ce jour, il n’a toujours pas répondu à nos préoccupations concernant le retard salarial, la précarité d’emploi, le recours au secteur privé pour la prestation de services ou encore la dégradation de l’autonomie professionnelle des salariés du secteur public. Les offres présentées par le Conseil du trésor en décembre ne sont ni plus ni moins qu’une fin de non-recevoir de nos demandes. Et tant que le gouvernement demeure sur sa position de gel salarial, il nous est impossible d’entrevoir une contre-proposition.

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