FlyAxion à la recherche d’un plan B

FlyAxion à la recherche d’un plan B
Les chalets comme ceux-ci seront démolis par la Ville de Drummondville au camp Kounak.

DRUMMONDVILLE. Quelques chalets du camp Kounak considérés vétustes seront démolis cet été, ce qui force FlyAxion à se trouver un plan B.

L’entreprise qui œuvre dans le «flyboard», un sport en croissance au Québec qui permet aux gens de voler au-dessus de l’eau et d’y plonger, s’était installée dans l’un de ces chalets.

Le terrain et les bâtiments en question appartiennent à la Ville de Drummondville. Ces installations sont louées aux gestionnaires du camp Kounak, via un bail emphytéotique, explique le maire, Alexandre Cusson. FlyAxion est donc sous-locataire.

«On a eu l’avis la semaine dernière concernant la démolition du chalet et ce matin, on a eu un avis comme quoi ce serait fait ce mercredi», a indiqué Francis Bergeron, de FlyAxion, en s’adressant aux conseillers municipaux lors de la dernière séance du conseil municipal, le 13 juillet. M. Bergeron a donc demandé aux élus une suspension de la démolition, ou, du moins, une prolongation des délais. «On a investi plusieurs milliers de dollars sur le site pour que ce soit accessible et sécuritaire», a-t-il souligné.

M. Bergeron tente actuellement de trouver une solution afin de continuer à offrir le service à Drummondville, avec un pied-à-terre en bordure de la rivière Saint-François. Le chalet sert à accueillir les clients et à entreposer de l’équipement. Un quai a aussi été aménagé à proximité.

«Il s’agit d’une décision administrative. Ce n’est pas une décision des élus. C’est une question de sécurité», a fait savoir le maire, Alexandre Cusson, au sujet de la démolition.

Selon l’agente du service des communications de la Ville, Caroline Cloutier, la démolition est toujours prévue, mais elle a été retardée. En raison des congés estivaux des membres du personnel, il n’a pas été possible de connaître le nouvel échéancier.

Francis Bergeron mentionne que la Ville lui a indiqué que tous les chalets seront détruits «pour ne pas avoir à revenir l’an prochain pour défaire l’autre. Ce serait des coûts supplémentaires.» Celui-ci affirme que le bâtiment est sécuritaire et croit que la Ville a des plans futurs pour le site.

Le président du camp Kounak, Jimmy Côté, mentionne que la démolition de ces bâtiments est dans les airs depuis trois ou quatre ans. Selon lui, les chalets n’ont pas servi depuis dix ans, sauf celui occupé par FlyAxion. Une rencontre avec la Ville est prévue prochainement, indique-t-il.

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