Brigitte doit se rendre en Allemagne

Brigitte doit se rendre en Allemagne
Brigitte Beaudoin et son petit-fils.

DRUMMONDVILLE. Atteinte du cancer du pancréas, Brigitte Beaudoin a des amis qui font des pieds et des mains actuellement pour l’aider à récolter l’argent qui lui permettra d’aller subir en Allemagne des traitements au laser qui pourraient lui sauver la vie.

Éric Thomas est un de ceux qui font des efforts pour amasser un minimum de 40 000 $, (soit environ 15 000 $ par voyage). Elle devra se rendre en Allemagne trois fois dans un intervalle de 90 jours. Deux traitements sont prévus les 10 et 12 août.

«Brigitte a subi un traitement au mois de juin qui a été un succès. Le but est de réussir à ce que la masse soit brûlée au complet. Nous avons récolté jusqu’ici environ 28 000 $ et nous espérons qu’en faisant connaître son histoire nous réussirons à atteindre notre objectif pour qu’elle se rende en Europe. Les médecins ici ne pouvaient que la soulager avec la chimio traditionnelle et ne lui donnaient que trois ou quatre mois à vivre. Brigitte a 47 ans et elle habite Roxton Falls (circonscription de Johnson)».

Brigitte Beaudoin raconte sur sa page Facebook comment sa vie a basculé il y a à peine quelques mois.

«Février 2015 : ma vie se déroule normalement. Je vais au boulot 5-6 jours par semaine. Je travaille pour Carrier à Saint-Hyacinthe depuis son ouverture en 2007. J’habite avec un homme depuis 4 ans que j’aime beaucoup. J’ai deux gars et un petit-fils, tout va à merveille. Le 1er mars 2015, mon conjoint m’annonce qu’il ne m’aime plus. C’est le premier coup dur que je reçois. Le 3 mars, je décide d’aller consulter à l’hôpital, car j’ai une douleur aux côtes qui est maintenant rendu insoutenable. Depuis un bon bout de temps, je croyais ce mal relié à mon travail et à ma posture, mais l’infirmière m’annonce très froidement qu’elle croit bien que c’est un cancer du pancréas! Donc, je vais devoir passer un «scan» très bientôt pour confirmer ses dires. Dans les jours qui suivent, je suis triste, angoissée et je me sens terriblement seule.

«Une fois le premier «scan» passé je me rends dans le bureau du médecin pour avoir les résultats avec un énorme stress intérieur. C’est confirmé, j’ai bien un cancer du pancréas. Mon cœur bat très fort. C’est une terrible nouvelle, mais on m’a dit que je suis chanceuse, je vais pouvoir me faire opérer. Ouf ! Quelle joie d’entendre cette information. Pas de temps à perdre, ils envoient le dossier à Montréal à un grand chirurgien qui me demande de passer un IRM pour voir plus clair. Il me dit : si la masse cancéreuse est trop importante, je vais devoir faire de la chimio pour baisser la masse et après, il pourra m’opérer. Je vais donc connaître mon sort après l’IRM. De retour à Montréal pour avoir le résultat, le chirurgien me brise la vie en m’annonçant qu’il ne peut pas m’opérer. La masse est prise après les vaisseaux, j’ai deux ganglions qui sont atteints et m’opérer ne pourrait qu’empirer les choses. C’est incroyable, un vrai cauchemar».

Finalement, Brigitte Beaudoin a entendu parler d’un homme qui s’est rendu en Allemagne se faire opérer au laser. «Il avait le même diagnostic que moi et maintenant, il est sauvé. Marc-André Michaud avait reçu lui aussi un diagnostic du cancer du pancréas incurable au Québec. Mais avec les technologies du docteur Thomas Vogl en Allemagne, il est définitivement guéri de son cancer. Je décide donc de saisir ma dernière chance de guérison. Donc, mes proches et moi sommes dans les procédures pour me permettre de faire ce voyage vers l’Allemagne», souligne-t-elle avec espoir.

Son cas est inscrit à la Fondation Rêvez la vie. Pour en savoir davantage, on peut consulter sa page web www.undonpourbrigitte.com.

Autre lien pertinent : http://en.leading-medicine-guide.de/Specialist-Radiology-Frankfurt-Prof-Vogl

Un suivi au Québec

Selon Éric Thomas, le docteur Jean Latreille, directeur de la cancérologie au Québec, s’est assuré d’obtenir un suivi des traitements effectués en Allemagne et que les informations médicales s’y rapportant soient traduits en français.

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