Un nouveau toit pour Labranche Transport

Un nouveau toit pour Labranche Transport

DRUMMONDVILLE. Après avoir vu son bâtiment s’envoler en fumée, en mai 2013, et à la suite de quelques déménagements successifs, l’entreprise drummondvilloise Labranche Transport est maintenant bien aménagée sous un nouveau toit.

Depuis le mois de février, les employés sont installés dans le nouveau bâtiment situé aux abords de la Vitrine 55, soit le plus récent parc industriel de Drummondville, dans le secteur Saint-Nicéphore. Près de trois millions de dollars ont été investis dans le projet et la compagnie de transport peut dorénavant accéder à l’autoroute en quelques coups de pédale.

Le président de Labranche Transport, Stéphan Poliquin, a profité de la construction du nouveau bâtiment pour tripler la superficie, qui est passée d’environ 8000 pieds carrés à tout près de 26 000 pieds carrés. Cela permet à l’entreprise qui dessert tout le Québec d’augmenter sa capacité de service. L’entrepreneur entend d’ailleurs connaître une légère croissance au cours des prochaines années.

«On a au moins 2200 clients partout au Québec», précise-t-il. L’entreprise compte une soixantaine d’employés et la flotte comprend approximativement 35 camions.

La venue de Labranche Transport dans ce secteur industriel de Drummondville s’inscrit dans le créneau du transport et de la logistique dont veut doter la SDED à la Vitrine 55.

À la suite de l’incendie qui a complètement ravagé les locaux de l’entreprise, qui était auparavant située sur le boulevard Saint-Joseph, les activités ont été tenues à divers endroits. «Pour assurer notre survie, on a dû déménager à quelques reprises», raconte Stéphan Poliquin. Au lendemain de l’intense brasier que les pompiers avaient mis quatre heures à contrôler, les employés avaient pu s’installer dans un local très temporaire.

Un mois et demi plus tard, ils ont déménagé leur bureau ailleurs. Puisque l’entreprise n’était pas propriétaire, elle a dû déménager à nouveau avant de gagner les nouveaux espaces. «Ça fait beaucoup en deux ans», laisse tomber M. Poliquin.

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