Besoin de signatures pour l’école alternative

Besoin de signatures pour l’école alternative
Marie-Christine Brunelle

DRUMMONDVILLE. Une séance de signatures dont le but est de démontrer que la population a de l’intérêt pour une éventuelle école alternative à Drummondville se tiendra ce samedi au Centre communautaire Drummondville-Sud.

L’activité se déroulera de 9 h à midi. Ce sera également un moment pour les parents de s’informer sur l’école alternative. «Il y en a beaucoup qui ont des questions et qui veulent savoir ce que c’est, exactement», mentionne la maman instigatrice du projet, Marie-Christine Brunelle. Celle-ci espère récolter le minimum requis de 100 signatures.

Cette étape s’avère cruciale, car c’est à la suite de cette rencontre que le groupe de parents qui pilotent le dossier connaîtra le niveau d’intérêt au sein de la communauté. Déjà, une cinquantaine de parents ont communiqué avec Mme Brunelle depuis la parution de l’article publié en mars dans les pages de L’Express et annonçant le projet.

Une présentation officielle de ce dernier sera par la suite faite à la Commission scolaire des Chênes. Mme Brunelle travaille sur le dossier de présentation depuis environ un mois. Les signatures qui seront recueillies le 6 juin seront ajoutées au document. À cette étape-ci, la CSDC n’est pas encore engagée dans le projet. Si elle décide d’aller de l’avant, toutefois, il sera de son ressort de mettre sur pieds l’école, en collaboration avec le groupe de parents.

Depuis mars, le groupe de parents a visité quelques écoles alternatives du Québec. «Cela a mis une image sur ce qu’on avait en tête. Ça nous motive encore plus de voir le fonctionnement», a commenté, très enchantée, Marie-Christine Brunelle.

Parallèlement, le Réseau des écoles publiques alternatives du Québec (Repaq) continue de les épauler. Le «père des écoles alternatives», Michel Nicholson, sera d’ailleurs présent à la séance de signatures, samedi.

Mme Brunelle tient à rappeler que l’école alternative qui pourrait voir le jour à Drummondville au cours des prochaines années serait publique. «L’école ne serait pas privée. Les parents n’auraient pas à débourser.»

L’instigatrice mentionne également que l’implication des parents est obligatoire au sein d’une école alternative publique. Chaque famille doit donner de son temps, pour un minimum de trois heures par mois par famille. «C’est une des différences majeures et importantes de l’école alternative.» L’implication scolaire peut se faire en classe ou à l’intérieur d’un comité. «Le fait que les parents soient très impliqués rend l’enfant encore plus motivé, car il voit que les parents sont intéressés par ce qu’il fait. C’est super bon pour l’estime des enfants. Et ils sont plus confiants.»

L’école alternative publique doit répondre au même programme et aux mêmes obligations du ministère de l’Éducation que les autres établissements scolaires. Ce sont les méthodes d’apprentissage et le fonctionnement qui diffèrent, par exemple, par l’entremise de projets par le jeu.

Autre aspect important à souligner, indique la mère de famille, l’éventuelle école alternative drummondvilloise accueillerait des élèves de tout le territoire de la Commission scolaire des Chênes.

Pour informations : projetecole@cgocable.ca ou 819 475-7528

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