Départ de la rectrice de l’UQTR

Départ de la rectrice de l’UQTR

La rectrice de l'UQTR

DRUMMONDVILLE. La publication du rapport de la Vérificatrice générale du Québec a créé toute une onde de choc, mercredi. En après-midi, le ministre l’Enseignement supérieur a notamment avoué ne plus avoir confiance en la rectrice de l’UQTR, Nadia Ghazzali. Celle-ci a d’ailleurs quitté ses fonctions.

Le rapport de la Vérificatrice générale ne soulève aucun scandale financier ni élément de corruption, mais la rectrice a été sévèrement blâmée pour sa gestion.

«La rectrice a été informée que dans les circonstances actuelles, je ne pouvais plus lui donner ma confiance», a commenté, lors d’un point de presse à Québec, le ministre de l’Enseignement supérieur, François Blais, qui a qualifié le rapport de «critique et accablant».

Le président du conseil d’administration de l’UQTR, Yves Tousignant, a aussi annoncé, mercredi, son départ de la présidence. Il entend continuer à siéger comme administrateur au conseil jusqu’à son remplacement.

Au sujet du campus

Une section du rapport de la Vérificatrice générale est notamment consacrée aux commentaires de l’UQTR sur les faits qui lui sont reprochés.

«Le campus de l’UQTR à Drummondville est un projet majeur permettant de développer pleinement le Centre-du-Québec avec des retombées importantes pour la société québécoise. Il contribuera assurément à l’amélioration des compétences et de l’employabilité au Centre-du-Québec et permettra plus aisément de garder les jeunes de la région et d’assurer la qualification de la main-d’œuvre. L’UQTR y croit au plus haut point.?Le développement d’un campus à Drummondville n’est donc pas une délocalisation de l’UQTR», peut-on y lire.

Il y est également écrit : «Le montage financier de ce campus se base sur des prévisions de clientèle qui tiennent compte des étudiants du campus principal toujours en croissance depuis plus de sept ans. Le projet de construction est essentiellement complété et l’échéancier ainsi que les coûts sont respectés à la suite de l’annonce gouvernementale du 7 octobre 2014. Cependant, l’UQTR reconnaît que l’échéancier était très serré et, qu’à l’avenir, les projets de cette envergure devraient s’appuyer sur un plan d’affaires davantage étoffé.»

Plus tôt dans la journée, à Trois-Rivières, la direction de l’UQTR a réitéré ses propos à l’effet que l’échéancier adopté était très serré. «On avait 18 mois pour construire le campus, donc certaines lacunes sont en lien avec l’échéancier serré», a simplement mentionné la vice-rectrice à l’administration et aux finances de l’UQTR, Johanne Giguère. (Avec la collaboration de Audrey Leblanc)

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