Manifestation contre les compressions en éducation

Manifestation contre les compressions en éducation
Des centaines de manifestants étaient réunis devant le siège social de la Commission scolaire des Chênes

DES CHÊNES. Près de 600 membres du réseau de l’éducation ont manifesté, vendredi midi, devant le siège social de la Commission scolaire des Chênes pour dénoncer les mesures d’austérité du gouvernement Couillard.

Ce qui a été décrit comme un «tailgate» syndical, visait à protester contre «les offres gouvernementales faites dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives dictées par les compressions aveugles plutôt que par les besoins des élèves.» Ces négociations se tiennent sur le plan national.

Le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Drummondville (SERD-CSQ), Guy Veillette, a souligné que tous les secteurs étaient représentés vendredi midi, du primaire au secondaire, en passant par la formation aux adultes, et des enseignants au personnel de soutien, en passant par les professionnels. Ces derniers ont pris leur heure de diner pour se rassembler, a souligné le président.

Les manifestants sont des membres du Syndicat du personnel professionnel de l’éducation du Coeur et du Centre-du-Québec (SPPECCQ-CSQ), du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Commission scolaire des Chênes (CSN) de même que du SERD-CSQ.

«Alors que le personnel professionnel est surchargé et ne parvient plus à répondre adéquatement aux besoins des élèves qui rencontrent des difficultés, on continue d’annoncer des coupes un peu partout dans le réseau scolaire. Les listes d’attente s’allongent et, au même moment, on coupe dans les services directs aux élèves. C’est complètement inacceptable que nos enfants paient le prix de l’austérité», a lancé le président du SPPECCQ-CSQ, André Généreux.

«Le personnel enseignant est en colère. En plus des compressions majeures qui font mal au réseau, les offres méprisantes du gouvernement ont mobilisé les troupes et les enseignantes et enseignants de la région ont l’intention de défendre leurs conditions de travail, qui sont par ailleurs les conditions d’apprentissage des élèves», a déclaré M. Veillette.

Partager cet article