Nos gens du milieu touristique pourront améliorer leurs compétences d’accueil

Par Gerard Martin
Nos gens du milieu touristique pourront améliorer leurs compétences d’accueil

Parmi les partenaires qui ont voulu partager l'annonce de l'acceptation par la CPMT du projet de développement des compétences en tourisme

MRC DE DRUMMOND– Au moment où l’industrie touristique de la MRC de Drummond n’a jamais été aussi prometteuse en termes d’événements et d’équipements qui se développent, les gestionnaires et employés qui y gravitent auront très bientôt accès à des formations visant à les rendre plus aptes à faire face à certaines situations, comme l’accueil de visiteurs unilingues anglophones.

C’est que la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) vient de donner son accord à une demande de subvention de tout près de 376 000 $ formulée conjointement il y a quelques mois par la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) et le Service aux entreprises de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) pour offrir aux travailleurs de cette industrie des cours spécifiques comme le service à la clientèle, la connaissance de l’anglais et la formation de formateurs en entreprise.

Une offre croissante

Vendredi après-midi, lors d’une conférence de presse tenue au local de l’Office du tourisme de Drummondville, des représentants de ces deux organismes, ainsi que des partenaires associés d’une façon ou d’une autre à cette initiative, ont fait part de leur grande joie face à l’acceptation de cette demande par la CPMT, et ce, au moment où l’offre touristique et culturelle occupe une place importante, voire croissante, dans l’essor de l’économie drummondvilloise.

«La construction du Centre de foires et de l’hôtel adjacent, les festivités du bicentenaire de la ville, ainsi que la tenue de la 50e finale des Jeux d’hiver du Québec transformeront le visage touristique de Drummondville et de notre région. Ces mêmes projets constitueront une vitrine exceptionnelle pour le développement touristique et culturel de notre région et la formation ainsi offerte vient cristalliser l’offre de services, nous positionnant, par la même occasion, pour un avenir des plus prometteurs», a exposé Luc Gaudreau, président de la CCID, en ne cachant pas la fierté de son organisme d’avoir servi d’appui au Service aux entreprises de la CSDC pour l’obtention de cette aide.

Début des formations

Même si les délais sont plutôt courts pour recruter les premiers élèves, France Chamberland, responsable de la logistique, a fait part de la volonté du Service aux entreprises d’offrir les premières formations dès janvier prochain.

À cet égard, les personnes oeuvrant dans les entreprises touristiques de la MRC de Drummond peuvent dès maintenant communiquer avec Mme Chamberland (819 478-6700, poste 6516) pour obtenir de plus amples informations sur les formations offertes.

Celles-ci, peuvent varier entre 9 heures et 45 heures, selon le choix, et permettent des compensations salariales grâce à l’engagement d’un autre partenaire important, Emploi Québec en l’occurrence.

La responsable de la logistique verra également de son côté à établir des contacts avec les principaux joueurs de cette industrie, ce qui n’est pas un empêchement pour les autres de s’y greffer.

«La Commission scolaire des Chênes est fière de collaborer au perfectionnement des travailleurs de l’industrie touristique. Ces travailleurs qui joueront un rôle de premier plan avec l’achalandage créé par toutes nos activités, tous nos nouveaux attraits. Le fait que la CPMT reconnaisse ce besoin de formation démontre bien que Drummondville joue maintenant dans les ligues majeures, entre autres, dans le domaine du tourisme d’affaires», a plaidé de son côté Johanne Lachapelle, directrice du Service aux entreprises de la CSDC.

Même s’il ne s’agit pas d’une enveloppe récurrente, Mme Lachapelle a convenu que ce premier grand déploiement auprès des gestionnaires et employés de l’industrie touristique entraînera des retombées dans les années à venir, très certainement au niveau de nouvelles formations que son service pourra mettre en place dans le domaine, d’autant plus qu’un tel projet trottait déjà dans la tête des partenaires depuis deux à trois ans.

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