Le Royal 22e Régiment s’est arrêté au parc Saint-Frédéric

Le Royal 22e Régiment s’est arrêté au parc Saint-Frédéric

DRUMMONDVILLE. Plus tôt cet automne, le Royal 22e Régiment (R22eR) a parcouru, 297 kilomètres à pied, de Saint-Jean-sur-Richelieu, le berceau du régiment, à la Citadelle de Québec, la maison-mère. À mi-chemin du trajet, les militaires se sont arrêtés à Drummondville ainsi que dans cinq autres municipalités.

Les cinq bataillons du R22eR, soit les deux bataillons de réservistes et les trois bataillons de réguliers, ont pris part à la marche à relais sur les routes du Québec.

Lors des arrêts, les militaires en profitaient pour rencontrer la population. L’arrivée des marcheurs était agrémentée d’activités et de démonstrations populaires, permettant de les sensibiliser à l’histoire et aux accomplissements du R22eR.

L’Express s’est entretenu avec un Drummondvillois qui agit comme adjoint d’un peloton. "J’ai 40 personnes sous mes ordres", dit-il. Ce dernier indique que le 6e bataillon, dont il fait partie, est composé de 180 à 200 personnes. La grande majorité d’entre eux sont des réservistes et le recrutement va bon train. "On n’a pas à se plaindre", commente-t-il.

Les hommes et les femmes de 17 ans, inscrits en quatrième secondaire, et qui ont envie de travailler en équipe ont le profit des candidats recherchés. "Il faut être prêt à relever des défis physiques et mentaux, ajoute le militaire. Ce n’est pas tout le monde qui a été élevé avec une discipline aussi stricte que l’armée. C’est une adaptation. Il faut être prêt à ça."

Les réservistes doivent être disponibles environ deux fins de semaine par mois, à raison d’un soir par semaine. De plus, certains étudiants ont l’occasion de travailler à temps complet entre mai et août.

«Les militaires de Valcartier sont fiers d’être reconnus par la population québécoise pour leur engagement, leur courage et leurs réalisations. C’est d’ailleurs sans hésitation qu’ils s’engagent dans leur communauté, personnellement ou lors d’initiatives organisées par leur unité», fait valoir le colonel Dany Fortin, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada.

Le capitaine-adjudant au 6R22R, René Vallerand, vient de publier un roman, Vandoo. Il s’agit de la prononciation à l’anglaise du nombre «vingt-deux» qui identifie les membres du Royal 22e Régiment. Ce surnom a pris racine dès 1914 et a contribué à son étonnante légende, forgée à la fois par la fougue et par la vulnérabilité de ses membres.

De l’École des recrues jusqu’aux missions de combat en Afghanistan avec le Royal 22e Régiment, le personnage principal est Alex, un jeune soldat qui vivra toutes sortes d’aventures qui lui permettront de comprendre ses origines et celles des autres. Vandoo est le surnom que l’on donne aux membres du Royal 22e Régiment. Un surnom qui a pris racine dès 1914, et qui a contribué à son étonnante légende, forgée à la fois par la fougue et par la vulnérabilité de ses membres.

Une scène du roman se déroule à Drummondville. Il s’agit des obsèques d’un membre qui est décédé en Afghanistan. Ce membre est un personnage secondaire au roman, mais le meilleur ami du héros. "J’ai débuté la recherche et la conception du plan pour Vandoo en janvier 2010 parce que je savais que le 100e anniversaire approchait, parce que je suis fier de faire partie du 22e Régiment, et parce que je possède suffisamment de vécu au sein de celui-ci pour écrire quelque chose de bien", exprime-t-il.

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