La 4e Révolution industrielle, c’est maintenant

La 4e Révolution industrielle, c’est maintenant
Nicolas Martel est le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Drummond. (Photo : Archives - L'Express)

COMMUNAUTÉ. De la mécanisation à l’électrification, la 3e révolution industrielle du début des années 1970 a vu apparaître l’électronique dans les entreprises. Nous voici aujourd’hui à l’aube de la 4e révolution, celle des cybersystèmes, où l’on parle d’agilité manufacturière, d’internet des objets et du juste à temps. Est-ce que les entreprises manufacturières centricoises sont prêtes à intégrer cette nouvelle ère? Entre réalité et fiction où se trouve le juste milieu?

Comme le mentionne le Plan d’action en économie numérique du Gouvernement du Québec : «Industrie 4.0, c’est se donner l’infrastructure et les moyens pour innover, être compétitif, saisir les occasions d’affaires et prospérer. L’intégration des technologies de l’information et de l’automatisation est la base de l’industrie 4.0.»

Il ne s’agit pas ici de faire peur aux entrepreneurs, mais de leur faire prendre conscience de l’impératif d’agir.
«Il leur faut amorcer le virage numérique pour dorénavant se positionner sur l’échiquier de la compétitivité. Le 4.0 est à la portée de toutes les entreprises qui ont la volonté de mettre en place une stratégie numérique intégrée à l’entreprise», précise Nicolas Martel, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond.

La 4e Révolution industrielle : Innover ou disparaître

À l’affût des changements qui s’opèrent et des possibilités qui en découlent, les nombreux partenaires du développement économique, avec à sa tête la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond, ont travaillé de concert pour créer un événement sur mesure pour les manufacturiers centricois.
«Le colloque 4e Révolution industrielle : innover ou disparaître a pour objectif de réunir les manufacturiers de la région et de leur proposer des rencontres avec des spécialistes québécois de haut calibre dans le milieu de l’innovation technologique. Ce sera le moment idéal de se faire une tête sur le sujet, de valider ses connaissances, de réseauter et de s’outiller pour amorcer l’intégration du 4.0 dans son entreprise», ajoute M. Martel.

Des spécialistes reconnus

La programmation a été créée avec soin selon les besoins des manufacturiers centricois. Le mercredi 7 février 2018, ils entendront un intervenant de Deloitte faire le point sur le Québec Manufacturier, des gens de Productique Québec expliquer le processus d’une démarche personnalisée vers le 4.0, ils auront accès à des panels d’entrepreneurs et de spécialistes de diverses branches du 4.0 qui, outre les références à leurs propres expériences, leurs donneront des exemples de robotisation dans une TPE, aborderont le thème de la démystification des systèmes d’information de gestion et de leur implantation, parleront de planification et d’implantation du 1, 2, 3 et 4.0 sans passer sous silence le facteur humain au coeur du 4.0. Économie, Science et Innovation Québec, Investissement Québec, l’Université du Québec à Trois-Rivières, la Banque de développement du Canada, des MRC et corporations de développement centricoises, la SDED, la CCID et bien d’autres partenaires seront sur place pour répondre aux questions et leur permettre de découvrir les outils disponibles pour leurs faciliter le virage vers l’industrie 4.0.

Robotisation, système d’information de gestion, RH innovant, implantation du 1 au 4.0… Les entreprises centricoises passeront elles le cap de la 4e Révolution industrielle? Nathalie Benoît conclut en mentionnant : «Il est souhaitable de s’inscrire dès que possible, car les places limitées sont principalement réservées aux entrepreneurs centricois».

Le colloque 4e Révolution industrielle : innover ou disparaître aura lieu le 7 février prochain, au Centrexpo Cogeco de Drummondville. Inscriptions au www.ccid.qc.ca.

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