2005 et 2006 ont été excellentes pour le réalisateur Davy Gallant

Par Maxime Rioux
2005 et 2006 ont été excellentes pour le réalisateur Davy Gallant

En 2006, le réalisateur drummondvillois Davy Gallant a accueilli de «gros» noms dans son studio d’enregistrement. Et si ce studio privé n’a pas une vocation commerciale, le cercle d’amis de ce passionné de musique ne fait que s’agrandir et le bouche à oreille au sein des artistes de renom fait son oeuvre depuis quelques années. À preuve, en arrivant sur place, le journaliste de L’Express a croisé Chloé Sainte-Marie, qui venait de terminer une répétition.

C’est que Davy Gallant vit de la musique depuis maintenant 20 ans. Ayant notamment été directeur technique à la salle Georges-Dor du cégep de Drummondville (de 1990 à 1995), il a démarré sa petite boîte, Dogger Pond Musique, et travaille avec des artistes de renom qui viennent parfois de loin pour profiter de son expertise.

Il est vrai que ce musicien multi-instrumentiste porte aussi de nombreux chapeaux : producteur, réalisateur, arrangeur et mixeur en l’occurrence. «Certaines personnes se demandent pourquoi je continue de faire mon travail à Drummondville. Un artiste de New York, qui était de passage chez moi il y a quelque temps, m’a dit que si je déménageais dans cette ville, j’aurais beaucoup de succès. Je n’en doute pas, mais je n’aurais jamais la même qualité de vie qu’ici. Par ailleurs, les artistes qui demeurent à Montréal aiment venir travailler chez moi. Ça leur permet en même temps de sortir de la ville et de prendre le temps de souffler un peu», a raconté celui qui demeure aux limites de Drummondville, sur le 5e rang ouest. À titre d’exemple, en plus d’avoir été le producteur et le réalisateur du premier disque du groupe drummondvillois Kaïn, «Pop culture», Davy Gallant a également agi, sur ce même album, à titre de musicien, manipulant la guitare acoustique et la mandoline.

Bon nombre d’artistes ayant eu recours aux conseils et aux services professionnels de Davy Gallant ont raflé d’importants prix.

Au cours des deux dernières années, il a participé à bon nombre de projets, à différents titres, réalisant, coréalisant, mixant, gravant et jouant de plusieurs instruments dans le cadre de ces multiples projets.

Ainsi, en 2005, Davy Gallant apparaît notamment sur les albums «Chapeau Félix!», un hommage à Félix Leclerc par Jorane, Mara Tremblay, Catherine Durand et DobaCaracol; «Petit chien de laine», avec la participation d’Yves Lambert, Mes Aïeux, Pascale Bussières, Martin Lëon, Michel Rivard et Ginette; «The Fabulous Song», avec Michelle Campagne (conjointe de Davy Gallant et chanteuse de la formation Hart Rouge), Harry Manx, Daniel Lavoie, Michael Burgess, Deb Hay, David Francis et Connie Kaldor; «Un dimanche à Kyoto», avec Pierre Lapointe, Luc De Larochellière, Garou, Ariane Moffatt, Luce Dufault, Martin Lëon et Jessica Vigneault.

De tous les albums pour lesquels il a mis la main à la pâte au cours des deux dernières années, deux ont remporté des prix Juno (Juno awards) et un autre a raflé un Félix (Gala de l’Adisq).

Artistes canadiens

Force est d’admettre que certains artistes que Davy Gallant a accueillis dans son studio privé ne sont pas très connus au Québec. Cependant, ceux-ci connaissent un immense succès ailleurs au Canada.

«C’est un phénomène de culture», s’est dit convaincu l’artiste de 37 ans.

D’ailleurs, en parlant des deux dernières années de son parcours, Davy Gallant dit conserver un excellent souvenir des albums «A Duck in NY City» et «A Poodle in Paris» de Connie Kaldor, une artiste canadienne bien connue dans l’ouest du Canada.

C’est sans parler d’un autre Canadien, Lennie Gallant (aucun lien de parenté avec Davy), qui a demandé au Drummondvillois de réaliser et de mixer son plus récent album intitulé «Seven Years». Davy Gallant a aussi joué sur ce disque.

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